Le retour de la Chine à l'avant-scène du monde n'est qu'une répétition de l'histoire (magazine)

Par : LIANG Chen |  Mots clés : USA-Chine-politique
French.china.org.cn | Mis à jour le 29-10-2020

Le retour de la Chine sur l'avant-scène mondiale, qualifiée en Occident d'"essor de la Chine", n'est rien d'autre en réalité que l'Histoire qui se répète, estime le journaliste et écrivain américain Michael Schuman dans l'hebdomadaire Bloomberg Businessweek.

"Ce pays apparaît comme un arrivant tardif aux yeux des Américains et d'autres Occidentaux. Mais loin de cette perspective, c'est un retour", écrit celui qui vit et travaille en Asie depuis 1996.

"L'Occident a mal compris la Chine en analysant son arrivée au sein des grandes puissances à la lumière de sa propre -pas celle de la Chine- expérience historique", poursuit-il.

"Pour cette raison, nous aux Etats-Unis et en Occident parlons et pensons à propos de la Chine de la mauvaise manière et élaborons des politiques inadaptées aux profondes tendances historiques qui définissent la Chine d'aujourd'hui et son rôle dans le monde", estime M. Schuman.

Ainsi, "nous la qualifions de 'marché émergent', ce qui reste dans le périmètre de notre point de vue", note-t-il. "Plutôt que d'être quelque chose de déconcertant, le fait que la Chine soit devenue la seconde économie de la planète est un retour à la normale. Tout comme est le rôle crucial qu'elle joue dans la fabrication et le commerce modernes."

Pour l'écrivain et journaliste, il vaudrait mieux qualifier cet essor au XXIe siècle de "restauration".

Michael Schuman pense d'ailleurs que ce phénomène devrait être analysé de façon différente, la Chine contemporaine étant toujours à ses yeux un pays à revenu intermédiaire.

A ses yeux, "d'un point de vue politique, il est plus sage de bien identifier les tendances historiques qui guident cet essor et de remodeler l'ordre international pour répondre aux aspirations de la Chine".

"Ça ne sera pas facile. Mais pas plus que de nier l'histoire", conclut-il.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Retournez en haut de la page