Une série de conventions de financement ont été signées jeudi au siège du gouvernement tunisien, en marge de la visite du ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
La cérémonie de signature a été conjointement présidée par Hichem Mechichi, chef du gouvernement tunisien et M. Le Drian, en présence, entre autres, des ministres tunisiens des Affaires étrangères, Othman Jarandi et de l'Economie et de l'Appui à l'investissement, Ali Kaali.
Parmi les conventions signées, figure un accord-cadre pour une première ligne de financement d'appui aux politiques publique, d'un montant total estimé à 350 millions d'euros sous forme de prêt : la première tranche d'environ 150 millions d'euros consacrée à l'accompagnement des réformes et au renforcement de la résilience de l'économie tunisienne sera décaissée cette année en cours.
La deuxième tranche sera décaissée en 2021 et la troisième en 2022 avec, chacune, un montant de 100 millions d'euros par an.
Les dirigeants tunisiens et français ont également conclu un accord de prêt entre la Tunisie et l'Agence française de développement (AFD) pour contribuer au financement du programme d'appui à l'approvisionnement en eau potable du grand-Tunis (quatre provinces aux alentours de la capitale), d'un montant estimé à 14 millions d'euros sous forme de prêt.
"Nous avons signé des engagements financiers significatifs qui sont dans la logique des engagements qui avaient été pris par le président Macron avec le président Kaïs Saïed, il y a quelques semaines à Paris", a souligné le chef de la diplomatie française.
La France "veut consolider une coopération d'égal à égal avec la Tunisie (...) nos pays sont frères et nous voulons poursuivre cet engagement d'affection et d'intérêt au même temps", a souligné M. Le Drian dans une déclaration faite au siège du gouvernement tunisien.
De son côté, le ministre tunisien de l'Economie, des Finances et de l'Appui à l'Investissement, Ali Kaali, a mis en valeur la signature des accords conclus entre la Tunisie et la France au regard de l'importance des montants alloués outre la qualité des accords qui se présentent sous la forme de prêts à long terme avec un taux d'intérêt pas élevé, soulignant que les relations bilatérales "sont solides et profondément enracinées et reposent sur la confiance mutuelle et l'intérêt commun".
