Stephanie Williams, représentante spéciale par intérim du secrétaire général de l'ONU en Libye, s'est déclarée mercredi "assez optimiste" quant aux perspectives d'un cessez-le-feu dans ce pays, alors que les pourparlers entre les deux groupes rivaux se poursuivent à Genève.
Evoquant lors d'une conférence de presse "une atmosphère de sérieux et d'engagement", celle qui dirige également la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL) s'est dite "heureuse d'annoncer que les deux parties sont parvenues à un accord sur plusieurs questions importantes ayant un impact direct sur la vie et le bien-être du peuple libyen".
Alors que les pourparlers, qui devraient durer jusqu'à samedi, entrent dans leur deuxième journée, les deux parties ont convenu d'ouvrir des liaisons intérieures, tant terrestres qu'aériennes.
Dans un contexte d'escalade des violences et de division politique, la Libye tente de parvenir à une transition démocratique depuis la chute en 2011 du gouvernement du défunt dirigeant Moammar Kadhafi.
Le chaos s'est aggravé en 2014 quand le pouvoir s'est scindé entre le gouvernement d'union nationale soutenu par l'ONU, basé à Tripoli, et la Chambre des représentants basée aujourd'hui à Benghazi (est) et alliée à l'Armée nationale libyenne (ANL), la puissante milice menée par Khalifa Haftar.
