Les autorités régionales en Italie prennent chacune de nouvelles mesures anti-pandémiques alors qu'une seconde vague d'infections au nouveau coronavirus s'étend dans le pays.
"Nous sommes dans une situation complètement différente de celle lors de la première vague", a noté le Premier ministre Giuseppe Conte lors d'une conférence de presse. "Il nous faut entrer dans la logique que des mesures restrictives peuvent être organisées au niveau local par les chefs régionaux et les maires lorsque leur situation devient particulièrement préoccupante."
La région de Lombardie (nord), dont Milan est le chef-lieu, avait été le premier foyer épidémique fin février dernier. Elle figure aujourd'hui en tête des vingt régions italiennes pour les pics d'infection. Elle a décidé lundi d'imposer un couvre-feu de 23h à 5h (21h à 3h GMT).
Dans le sud, la Campanie, dont Naples est le chef-lieu, a annoncé à son tour qu'elle imposerait un couvre-feu. Elle a déjà fermé les écoles jusqu'à la fin octobre. Face à la hausse des infections, le maire de Naples, Luigi de Magistris, a averti que la région risquait d'en revenir à un confinement strict car le virus est "hors de contrôle".
Enfin, la région septentrionale du Piémont a annoncé lundi la fermeture des centres commerciaux le week-end prochain.
En date de mardi, l'Italie comptait 434.449 cas d'infection confirmés, dont 36.705 morts, selon le décompte de l'Université Johns Hopkins.
