Le ministre sud-coréen de l'Unification, Lee In-young, a confié mercredi son espoir d'une reprise des discussions avec la République populaire démocratique de Corée (RPDC), alors que les relations bilatérales sont aujourd'hui au point mort.
"J'espère que les canaux de consultation, dont le bureau de liaison conjoint, seront normalisés de sorte que nous puissions relancer notre dialogue avec un esprit ouvert dans les meilleurs délais", a-t-il dit lors de son premier déplacement dans le village frontalier de Panmunjom depuis son entrée en fonction en juillet.
Cette visite survient à quelques jours du deuxième anniversaire du sommet de Pyongyang qui avait réuni le président sud-coréen Moon Jae-in et le dirigeant suprême de la RPDC, Kim Jong Un, le 19 septembre 2018. Les deux hommes s'étaient rencontrés trois fois cette année-là.
"Les promesses doivent être remplies et les accords peuvent être achevés via leur mise en oeuvre", a poursuivi M. Lee. A cette fin, Séoul "va débuter par une petite approche dans le domaine humanitaire, ainsi que des échanges et de la coopération là où (les deux pays) pourraient commencer immédiatement".
"En débutant de cette manière, nous visons à faire revenir le temps de la confiance", a-t-il ajouté.
Après des progrès en 2018, les relations intercoréennes sont dans l'impasse depuis l'échec du sommet de février 2019 à Hanoï (Vietnam) entre M. Kim et le président américain Donald Trump.
Pyongyang a même rompu cette année tous les canaux de communication intercoréens et détruit le bureau de liaison conjoint de Kaesong en signe de protestation contre des tracts anti-RPDC lâchés par des opposants basés en Corée du Sud.
