Le ministre maltais des Affaires étrangères Evarist Bartolo a appelé lundi au dialogue et au compromis pour désamorcer les récentes tensions en Méditerranée orientale, lors d'une visite à Athènes.
L'autre option d'une confrontation militaire dans la région pourrait être plus douloureuse, a-t-il souligné lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue grec Nikos Dendias à l'issue de leur entretien.
"Le meilleur moyen d'établir la confiance l'un avec l'autre est de cesser toutes les activités dans les régions contestées afin que l'on puisse s'asseoir et discuter (...). Si nous faisons le choix de l'autre option, soit la confrontation militaire, ce sera plus douloureux", a indiqué M. Bartolo.
Les tensions croissantes entre la Grèce et Chypre d'un côté et la Turquie de l'autre ces derniers mois concernant les explorations de sources énergétiques dans la Méditerranée et au-delà des frontières maritimes ont suscité des inquiétudes parmi les partenaires de l'Union européenne ainsi que d'autres pays.
La Grèce "est toujours ouverte au dialogue avec la Turquie, mais celui-ci devrait se tenir dans le cadre du droit international. Il n'y aura pas de dialogue en cas de chantage et de menaces", a pour sa part affirmé M. Dendias.
Il a ajouté que la discussion avec M. Bartolo avait également abordé les dossiers de la migration des réfugiés et de la situation en Libye, ainsi que l'opération pour maintenir l'embargo sur les armes, selon un communiqué de presse transmis par son bureau.
