Un responsable de la santé irakien a averti samedi que la récente augmentation des cas de COVID-19 était un signe alarmant, après la confirmation de 2.095 nouvelles infections en une journée dans le pays.
Le vice-ministre irakien de la Santé, Hazim al-Jumaili, a déclaré dans un communiqué que "le ministère a mis en garde à plusieurs reprises contre le non-respect des mesures de prévention sanitaire qui entraîne une augmentation des infections au COVID-19 dans le pays", appelant les autorités à prendre des procédures strictes contre les contrevenants.
Le ministère irakien de la Santé a signalé 2.095 nouveaux cas de COVID-19, portant le nombre total d'infections à l'échelle nationale à 126.704, ainsi que 64 décès au cours de la journée, portant le nombre de morts à 4.805, tandis que 1.841 autres patients se sont rétablis, amenant le nombre total de guérisons à 89.275.
Les nouveaux cas ont été enregistrés après l'utilisation de 13.791 kits de test dans tout le pays au cours de la journée, tandis qu'un total de 1.014.760 tests ont été effectués depuis le début de l'épidémie.
A noter que l'Irak a pris des mesures pour contenir la pandémie.
Le 26 juillet, le Comité supérieur irakien pour la santé et la sécurité nationale, dirigé par le Premier ministre Mustafa al-Kadhimi, a ainsi décidé de prolonger le couvre-feu hebdomadaire complet du 30 juillet au 9 août, y compris la fête de l'Aïd al-Adha.
De son côté, la Chine aide l'Irak à lutter contre la pandémie de COVID-19.
Du 7 mars au 26 avril, une équipe chinoise de sept experts médicaux a passé 50 jours en Irak pour contribuer à contenir la maladie, ainsi qu'à la construction d'un laboratoire PCR et à l'installation d'un scanner avancé à Bagdad.
Depuis le 7 mars, la Chine a également envoyé trois lots d'aide médicale à l'Irak.
