Un vraquier appartenant à la compagnie japonaise Okiyo Maritime Corporation et battant pavillon panaméen, s'est échoué sur les récifs au sud-est de l'île Maurice samedi soir, déclenchant la mobilisation des autorités afin d'empêcher toute pollution à l'huile lourde.
Toutefois, dimanche matin, aucune trace de fuite de mazout n'avait été repérée, a affirmé le commissaire de police Khemraj Servansing lors d'une conférence de presse au quartier général de la police à Port-Louis, dimanche.
Selon lui, le bateau Wakashio était en provenance de Chine et faisait route vers le Brésil. Alors qu'il passait au large des côtes mauriciennes vers 19H10 heure locale (15H10 GMT), samedi soir, il a été contacté en vain par les gardes-côtes mauriciens. Ce n'est qu'une heure après que le commandant a répondu en envoyant un message pour faire état de difficultés après que son navire se soit échoué à quelques 1,2 mille marin (2,2km) de la côte sud-est, au lieu-dit Pointe D'Esny, à 1,5 mètre de profondeur.
La procédure de circonstance, le Oil Spill Contingency Plan (Plan d'urgence en cas de marée noire), a été immédiatement déclenché, a assuré le commissaire Servansing. Une reconnaissance aérienne devait toutefois confirmer qu'il n'y avait pas de fuite dans le vraquier qui transporte 3.800 tonnes d'huile lourde, a-t-il ajouté.
Le directeur de la navigation a déjà pris contact avec les propriétaires pour effectuer une opération de sauvetage, a précisé le commissaire de police et une compagnie néerlandaise devrait bientôt arriver sur place pour faire le nécessaire. Il a ajouté que cela se fera dans le respect des protocoles sanitaires mis en place en raison de l'épidémie de COVID-19.
Le bateau ne transporte pas de marchandises et possède un équipage de 20 personnes qui est sain et sauf selon le capitaine, a indiqué M. Servansing.
