Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi que son administration était en train de renforcer les effectifs des agents fédéraux à Chicago dans le cadre d'un plan visant à combattre ce qu'il a qualifié de "criminalité violente".
"Aujourd'hui, j'annonce une augmentation des forces de l'ordre fédérales dans les communautés américaines touchées par la criminalité violente", a déclaré M. Trump dans un discours prononcé dans la salle Est de la Maison Blanche.
Le Bureau fédéral d'enquête (FBI), l'Agence anti-drogue américaine (DEA), l'US Marshals Service (USMS) et le département de la Sécurité intérieure (DHS) vont dépêcher des centaines d'agents dans la ville, selon l'administration.
Des agents fédéraux seront également déployés à Albuquerque, dans l'Etat du Nouveau-Mexique (sud-ouest).
La maire démocrate de Chicago, Lori Lightfoot, a exhorté le gouvernement à s'abstenir de le faire dans sa circonscription.
"En fin de compte, nous voulons vraiment nous associer avec un pouvoir exécutif qui respecte notre ville, y compris tous nos résidents", a écrit Mme Lightfoot dans une lettre à M. Trump en début de semaine. "Le partenariat inclut le respect que vous n'avez pas montré à nos résidents ces derniers temps en vous moquant du niveau de violence avec lequel sont aux prises les habitants de Chicago."
Le locataire de la Maison Blanche a appelé à "l'ordre public" alors que des manifestations contre la brutalité policière et le racisme ont fait rage dans certaines villes.
Son administration a également récemment envoyé du personnel du DHS à Portland, dans l'Etat de l'Oregon (nord-ouest), à la suite des protestations continues déclenchées par la mort de George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans, lors de son arrestation à Minneapolis le 25 mai.
Les dirigeants locaux ont demandé le retrait des agents fédéraux de Portland.
