La secrétaire générale par intérim d'Amnesty International, Julie Verhaar, n'a pas fourni de preuves matérielles sur les accusations "infondées" portées contre le Maroc et ayant fait l'objet de "campagne médiatique internationale à des fins de diffamation et de condamnation", a dénoncé vendredi le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Otmani.
"Nous insistons toujours à nous faire parvenir une copie du rapport d'expertise scientifique adoptée pour adresser des accusations infondées ou de le rendre public, au lieu de publier un rapport truffé d'expressions qui renvoient à des hypothèses en contradiction avec les critères scientifiques de l'expertise", a-t-il dit à l'agence MAP.
Le Maroc, qui a adopté dans la gestion de ce dossier "une approche responsable, logique et transparente qui s'appuie uniquement sur la preuve scientifique, demeure ouvert au dialogue constructif qui requiert de l'organisation de présenter des preuves étayant ses allégations ou de revoir sa position en tant que signe de bonne volonté pour rétablir la confiance, une condition nécessaire à la réussite de tout dialogue", a souligné M. Otmani.
Amnesty international a affirmé le 22 juin dans un rapport que les autorités marocaines avaient installé un logiciel espion dans le téléphone d'Omar Radi, un journaliste et militant des droits de l'Homme.