L'aéroport Paris-Orly a redémarré ce vendredi après trois mois d'arrêt en raison de la crise sanitaire, comme annoncé par communiqué par son gestionnaire, le groupe ADP.
L'aéroport Paris-Orly était fermé au trafic commercial passager depuis le 1er avril dernier en raison de la crise sanitaire. L'aéroport devrait accueillir ce vendredi plus de 70 vols et près de 8.000 passagers transportés par une dizaine de compagnies. Le premier décollage sera opéré par la compagnie Transavia pour un vol à destination de Porto, au Portugal.
Cette réouverture est progressive : seul le secteur d'Orly 3 est pour le moment opérationnel ; Orly 1, 2 et 4 seront rouverts au fur et à mesure que la demande s'amplifiera. "Bien que toutes les compagnies n'aient pas encore déposé leur programme de vol, il est d'ores et déjà possible de dresser une première cartographie des destinations françaises et européennes pour les semaines à venir", a indiqué le groupe ADP.
Concernant les destinations desservies à partir de ce vendredi, la Corse sera la destination principale pour la France. Pour les destinations Schengen : Malaga, Budapest, Catane, Faro, Ibiza, Reykjavik, Lisbonne, Madrid, Olbia, Porto, Palerme, Séville et Varsovie. Pour les Outre-Mer : Cayenne, Fort de France, Pointe-à-Pitre ou bien encore Saint-Denis de la Réunion.
Concernant le trafic prévu pour cet été, le nombre de destinations devrait considérablement évoluer ces prochaines semaines et s'élargir avec entre autres la connexion aux destinations suivantes : Albanie, Canada, Côte d'Ivoire, Allemagne, Algérie, Espagne, Royaume-Uni, Guyane française, Guadeloupe, Grèce, Croatie, Hongrie, Israël, Islande, Italie, Liban, Maroc, Martinique, Pologne, Portugal, Ile de la Réunion, Tunisie, Turquie et Etats-Unis.
Des mesures de sécurité ont été mises en place pour la réouverture d'Orly dont le port du masque obligatoire dès l'entrée dans le terminal et l'installation de 150 distributeurs automatiques de gel hydroalcoolique. Des caméras thermiques ont aussi été installées pour détecter des passagers ayant une température corporelle élevée.
À cela s'ajoutent des modalités de contrôles au départ, déployées par les compagnies aériennes comme par exemple la prise de la température à l'embarquement, et la déclaration d'absence de symptômes du COVID-19, a précisé ADP.
