Le chef de l'ONU préoccupé par la sécurité des civils dans le nord-ouest de la Syrie après de nouveaux bombardements

Par : LIANG Chen |  Mots clés : ONU-Syrie-sécurité
French.china.org.cn | Mis à jour le 23-06-2020

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres est préoccupé par la sécurité de plus de quatre millions de civils dans le nord-ouest de la Syrie, des informations ayant fait état de bombardements dans cette zone au cours du week-end, a déclaré lundi son porte-parole.

Entre vendredi et dimanche, des tirs d'artillerie auraient ainsi touché onze communautés dans les gouvernorats de Hama, d'Alep et d'Idlib, tandis que des frappes aériennes auraient touché trois autres communautés dans le sud du gouvernorat d'Idlib et le nord de Hama, a annoncé le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric.

Près d'un million d'habitants du nord-ouest de la Syrie ont fui leur domicile entre décembre et début mars ; parmi eux, quelque 840.000 personnes seraient toujours déplacées dans le nord du gouvernorat d'Idlib et du gouvernorat d'Alep, a-t-il indiqué, précisant que la grande majorité de ces déplacés étaient des femmes et des enfants.

"Nous continuons à exhorter toutes les parties concernées, et tous ceux qui ont une influence sur ces parties, à garantir la protection des civils et des infrastructures civiles, conformément aux obligations stipulées par le droit humanitaire international", a affirmé M. Dujarric à la presse au cours d'un briefing régulier, dans lequel il a également publié une mise à jour sur la pandémie de coronavirus en Syrie.

"Des collègues humanitaires travaillant sur place signalent que 15 nouveaux cas de COVID-19 ont été confirmés par le gouvernement, ce qui porte à 219 le nombre de cas identifiés par les autorités, dont 83 guérisons et sept décès", a-t-il déclaré.

Interrogé sur le faible nombre apparent de cas de COVID-19 dans un pays de quelque 17 millions d'habitants, le porte-parole a répondu en ces termes : "Dans certaines parties de la Syrie, où la sécurité est un problème - en raison du conflit - je pense qu'il ne serait pas surprenant qu'il y ait eu sous-déclaration des cas, compte tenu de l'impact du conflit sur le système de santé syrien". Fin

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Retournez en haut de la page