Des dossiers médicaux et des résultats de tests effectués récemment donnent à penser que le nouveau coronavirus circulait aux Etats-Unis avant janvier, révèle un article du Wall Street Journal (WSJ).
"Armés d'un test sérologique COVID-19 dont le résultat était positif et d'un historique de symptômes associés à la maladie, certains Américains estiment qu'ils ont été infectés dès l'automne 2019", peut-on lire dans l'article "Antibody Tests and Accuracy Issues Leave Some Americans With More Questions Than Answers'' (Des tests sérologiques et des problèmes d'exactitude placent certains Américains face à davantage de questions que de réponses), publié jeudi sur le site Internet du quotidien américain The Wall Street Journal.
Selon l'article, l'hygiéniste dentaire du New Jersey Judy Abram a souffert en novembre dernier d'une grave maladie qui l'essoufflait, et elle a été testée positive aux anticorps du COVID-19 le mois dernier.
"Il y a un problème de chronologie quelque part, et c'est la raison pour laquelle nous sommes si impliqués", a déclaré Judy Abram. "Je me sentais si forte. Je me serais posée des questions si le test était revenu négatif."
Même s'il est possible que le virus ait atteint les Etats-Unis à la fin de l'année dernière, les tests sérologiques ne suffisent pas à eux seuls pour redéfinir la chronologie des transmissions aux Etats-Unis, a dit au WSJ Richard Tedder, professeur invité de virologie médicale à l'Imperial College de Londres. "Nous ne pouvons pas revenir en arrière sans avoir d'échantillons de sang de l'époque."
"Néanmoins, certaines personnes pensent que des résultats de tests sérologiques et des dossiers médicaux montrent que la maladie a pu circuler pendant des mois avant le 21 janvier, date de la première infection connue aux Etats-Unis", poursuit l'article.
Ce mois-ci, l'Etat américain de l'Ohio a recensé douze cas enregistrés en janvier comme étant des cas probables de COVID-19, ce qui montre que des personnes avaient récemment des anticorps COVID-19 et se rappelaient avoir été malades ce mois-là, selon l'article.
De nombreuses personnes qui pensent avoir auparavant souffert du COVID-19 ont rejoint un groupe Facebook appelé "Survivor Corps", conclut le WSJ. Fin
