Le ministère kényan de l'Agriculture a mis en place jeudi de nouvelles réglementations pour améliorer sa productivité de thé et l'efficacité de sa chaîne de valeurs tout en créant davantage de transparence dans le secteur.
Peter Munya, secrétaire de cabinet auprès du ministère de l'Agriculture, du Bétail, de la Pêche et des Coopératives, a indiqué qu'en vertu de ces nouvelles réglementations, toutes les usines à thé devront s'enregistrer et s'inscrire auprès du gouvernement et de l'organisateur des enchères pour participer directement aux ventes aux enchères de thé.
M. Munya a ajouté que ces réglementations exigent également des négociants de thé enregistrés qu'ils offrent des services de courtage de thé à un maximum de 15 usines à thé.
Il a néanmoins noté que les négociants qui étaient déjà enregistrés et en service doivent continuer d'offrir leurs services jusqu'à l'expiration de leur adhésion annuelle.
"Ces réglementations ont pour principal objectif de rééquilibrer les pouvoirs et l'influence des différents acteurs de la chaîne de valeurs et de réduire la charge financière inutile imposée aux producteurs de thé vulnérables", a expliqué M. Munya à la presse à Nairobi.
Selon lui, les nouvelles réglementations contribueront au renforcement de la compétitivité des exportations kényanes de thé sur le marché international et aideront à générer davantage de revenus sur les exportations du pays.
M. Munya a ajouté que ces réglementations permettront aux producteurs de thé de négocier directement en interdisant le commerce aux non-producteurs.
Le thé est la seconde plus grande source de devises du Kenya après l'horticulture. Les exportations de thé s'élevaient à 113,6 milliards de shillings (environ 1,1 milliard de dollars américains) en 2019, selon une étude économique annuelle menée par le gouvernement. F
