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Steve Bannon, un fanatique anti-chinois qui souhaite que le monde soit plongé dans le chaos

French.china.org.cn | Mis à jour le 05. 05. 2020 | Mots clés : Steve Bannon

Photo d’archives de Steve Bannon


Récemment, dans une interview aux médias, le populiste d'extrême droite américain Steve Bannon a diffamé le modèle de lutte contre l’épidémie de la Chine, affirmant à tort que la Chine devrait assumer la responsabilité économique de la pandémie. Dans un contexte de plus d'un million de cas de COVID-19 diagnostiqués aux États-

Unis et de la plus forte baisse de l’économie au premier trimestre depuis la crise financière internationale, Steve Bannon, un faucon obstiné anti-chinois, a ignoré les faits et les principes juridiques et s’est lancé dans des diatribes, s’acharnant de toute force à vouloir faire porter le chapeau à la Chine, et ne souhaitant qu’une chose, que le monde soit plongé dans le chaos, montrant qu’il n’a pas le moindre sens de la honte ni de la morale.

Les opinions politiques de Steve Bannon, ancien conseiller stratégique principal du président des États-Unis, sont extrêmement radicales et il s’est toujours montré désireux de chercher la confrontation et d’encourager le racisme et la xénophobie. Depuis qu'il a été limogé par la Maison Blanche en août 2017, il n’a jamais abandonné sa mentalité de guerre froide et a colporté partout la soi-disant « théorie de la menace chinoise ».

La propagation de l’épidémie de nouveau coronavirus dans le monde semble avoir donné à Steve Bannon un nouvel espace pour propager son « virus politique ». Il s’est exprimé à plusieurs reprises avec éloquence et est devenu l'un des Américains les plus médisants attaquant la Chine. Dans une récente interview, il a répandu toutes sortes de rumeurs, diffamant le Parti communiste chinois, qu’il a notamment accusé d’« avoir tenté de réduire la propagation du virus en Chine, mais de ne pas s’être préoccupé par sa propagation dans d'autres parties du monde », dans le but de provoquer une confrontation entre la Chine et la communauté internationale et de faire du chantage sur la Chine, cherchant des excuses pour lui faire payer la note, et la couvrant de boue sans vergogne.

Mais les faits sont têtus et solides comme le roc, et tous les mensonges de Steve Bannon ne pourront pas les changer. Depuis le début de l'épidémie, la Chine a toujours adhéré aux principes d'ouverture, de transparence et de responsabilité, signalant l'épidémie à l'Organisation mondiale de la santé au plus tôt, partageant la nouvelle séquence du gène du coronavirus avec le monde dès que cela a été possible et menant très rapidement une coopération internationale avec des experts en prévention et contrôle des épidémies. Gauden Galea, le représentant de l'Organisation mondiale de la santé en Chine, a déclaré que dès le 31 décembre de l'année dernière, il avait été informé par la Chine. À partir du 3 janvier de cette année, la Chine a communiqué régulièrement avec l'Organisation mondiale de la santé, les organisations nationales et régionales concernées et les régions chinoises de Hong Kong, Macao et Taïwan en temps opportun et de manière proactive, et même avec les États-Unis. De plus, l'OMS a envoyé une équipe internationale d'experts en Chine en février, et où figuraient deux experts américains. Il n'y a donc aucun doute sur la transparence de la lutte de la Chine contre les épidémies.

Il convient aussi de rappeler que pour freiner la propagation du virus, la ville chinoise de Wuhan a pris l’initiative décisive de confiner la ville, et les résultats en ont été évidents pour tous. Les modèles de données fournis par certains experts collaborateurs de l'OMS montrent que les mesures prises par la Chine pour contrôler le flux de personnes a permis de retarder la propagation de l'épidémie hors de Chine de deux à trois semaines. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a quant à lui souligné que « les sacrifices consentis par le peuple chinois pour la prévention et le contrôle de l'épidémie sont une grande contribution à l'humanité ».

De plus, quelles que soient les prétextes que Steve Bannon invente pour chercher à faire payer la Chine, sa prétendue « revendication de responsabilité » n'est ni conforme à la pratique internationale pas plus qu’elle n'a de fondement juridique. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a depuis longtemps souligné que, que ce soit la grippe H1N1 qui a éclaté dans de vastes régions des États-Unis en 2009 et s'est ensuite propagée à 214 pays et régions, ou le sida qui a été découvert aux États-Unis dans les années 1980, ou la crise financière qui a eu lieu aux États-Unis en 2008 et a balayé le monde, la communauté internationale n'a pas demandé d'indemnisation aux États-Unis. Pour quelles raisons Steve Bannon et d’autres demandent alors « compensation » à la Chine ?

De plus, concernant la source du virus, les scientifiques du monde entier cherchent. Ce sont tous les êtres humains qui sont victimes du virus, et l'ennemi des États-Unis c’est également un virus, pas la Chine.

Il est vraiment ridicule que Steve Bannon, l'ancien tristement célèbre « Maître de la Maison Blanche », ait réellement voulu kidnapper la communauté internationale pour mener un « procès » contre la Chine. Cette ambition est franchement démesurée et on peut la décrire comme une des plus grandes absurdités qui soient dans le monde. Examinons la véritable attitude du monde : le 74e président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Tijjani Muhammad-Bande, a déclaré que le leadership et la transparence de la Chine en matière de prévention et de contrôle de l’épidémie sont exemplaires. Clifford Lane, un scientifique américain spécialiste des maladies infectieuses, a quant à lui souligné que l’expérience et les initiatives de la Chine en matière de prévention et de contrôle de l’épidémie sont révolutionnaires et instructives, et peuvent aider d’autres pays à éviter des détours inutiles. Pour Cobus Van Staden, expert de l'Institut sud-africain des affaires internationales, la crise du COVID-19 a incité le continent africain à coopérer encore plus étroitement avec la Chine qu'auparavant... Les faits prouvent depuis longtemps que la Chine contribue et collabore à la prévention et au contrôle de l’épidémie dans le monde. Toutes les vociférations de Steve Bannon qui cherche à tout prix à faire porter le chapeau à la Chine ne sont rien d'autre qu'une farce politique d’un homme qui ne  craint qu’une chose, que le monde ne soit pas plongé dans le chaos.

En fait, plus Steve Bannon gesticule et plus il parle haut, plus le fait que la prévention et le contrôle de l’épidémie aux États-Unis sont inefficaces est révélé clairement, et certains politiciens américains ont tenté d’en tirer avantage et de rechercher plus d'intérêts politiques. À l'heure actuelle, plus de 1,12 million de personnes ont été testées positives au COVID-19 aux États-Unis et plus de 66 000 en son mortes. Le New York Times a récemment souligné que le nombre de morts aux États-Unis en huit semaines a dépassé celui des huit années de la guerre du Vietnam. Dans le même temps, le PIB américain a baissé de 4,8% au premier trimestre, la plus forte baisse depuis la crise financière internationale de 2008. Aux États-Unis, le nombre de nouveaux chômeurs a dépassé les 30 millions au cours des six dernières semaines. Alors que le monde entier s'inquiète de la lutte des États-Unis contre l’épidémie, certains politiciens américains ne concentrent pas leurs efforts sur l'organisation de la prévention et du contrôle de la maladie, mais provoquent au contraire des différends et veulent faire porter le chapeau à la Chine, retardant le sauvetage de nouvelles vies précieuses. Tout cela ne peut que provoquer détresse et dégoût !

La communauté internationale doit demander certaines choses à Steve Bannon : c’est le 6 février qu’une personne est décédée de pneumonie à nouveau coronavirus aux États-Unis et pourtant elle n'avait pas d'antécédents de voyage en Chine. Quand a été découvert le premier cas de COVID-19 aux États-Unis ? Pourquoi les forces qui luttent contre la maladie aux États-Unis sont-elles fréquemment sanctionnées et réduites au silence ? Les médias canadiens ont aussi révélé que les premiers cas confirmés au Canada provenaient des États-Unis, sans lien avec des voyageurs chinois. Comment les États-Unis expliquent-ils cela ?

L'épidémie est une catastrophe naturelle sans frontières. Pour lutter contre l'épidémie, la Chine et les États-Unis sont déjà sur le même bateau, et la coopération est le seul choix correct pour les deux parties. Le peuple américain devrait comprendre que si des extrémistes fanatique comme Steve Bannon sont autorisés à prendre la mauvaise direction et adopter le mauvais rythme, la prévention et le contrôle de l'épidémie aux États-Unis risquent de devenir encore plus incontrôlables, et que l'avenir des États-Unis sera également marqué par le chaos et la crise.

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Source:french.china.org.cn