Un haut responsable sécuritaire iranien a déclaré dimanche que l'accord sur le nucléaire conclu en 2015, un jalon historique connu à l'international sous le nom de Plan d'action global conjoint (PAGC), mourrait si l'embargo de l'ONU sur les armes contre l'Iran était prolongé sous la pression des Etats-Unis.
"Le PAGC mourra une fois pour toute si l'on contournait la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU et poursuivait les sanctions illégales en matière d'armes contre l'Iran", a tweeté dimanche le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Shamkhani.
"Le virus des sanctions est l'outil américain pour préserver son hégémonie en déclin", a martelé M. Shamkhani.
Il a également exhorté les partenaires européens, signataires de l'accord à agir face aux pressions américaines. "Que fera l'UE : sauver la dignité et soutenir le multilatéralisme ou accepter l'humiliation et aider l'unilatéralisme?", s'est-il interrogé.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré que Washington envisageait "toutes les possibilités" de renouveler l'interdiction adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU de vendre des armes conventionnelles à l'Iran qui prendra fin dans six mois.
Le gouvernement iranien a menacé samedi dernier de déclencher une réponse "dure" en cas de prolongation de l'embargo sur les ventes d'armes à l'Iran.
