Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a rejeté une tentative du secrétaire d'État américain Mike Pompeo qui voulait selon des médias démontrer que les États-Unis restaient un État participant à l'accord de 2015 sur le nucléaire, également connu sous le nom de JCPOA.
Il y a deux ans, M. Pompeo et le président américain Donald Trump ont annoncé "mettre fin à la participation des États-Unis au JCPOA, rêvant que leur (politique de) pression maximale mettrait l'Iran à genoux", a déclaré M. Zarif lundi dans un message sur Twitter.
"Constatant l'échec abject de cette politique, il veut désormais redevenir participant au JCPOA. Cessez de rêver : la nation iranienne décide toujours de sa destinée", a souligné M. Zarif.
Le président américain Donald Trump, s'est retiré unilatéralement du JCPOA au nom des États-Unis en 2018, réinstaurant les sanctions financières et énergétiques sur l'Iran dans le cadre d'une campagne de "pression maximale", visant à forcer ce pays à accepter un accord sur le nucléaire remanié.
Dimanche, les médias occidentaux ont rapporté que M. Pompeo aurait travaillé avec son équipe pour présenter des arguments juridiques montrant que les États-Unis font toujours partie de l'accord sur le nucléaire", afin de recourir au Conseil de sécurité des Nations Unies pour prolonger l'embargo sur les armes à l'encontre de l'Iran, validé dans le cadre du JCPOA et qui doit expirer dans six mois.
