Les informations occidentales sur les "travaux forcés" dans le Xinjiang en Chine sont "un blitz médiatique", selon un site d'informations américain

Par : Laura |  Mots clés : USA,Chine,Xinjiang
French.china.org.cn | Mis à jour le 18-04-2020

La récente couverture médiatique sur les "travaux forcés" dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, repose presque entièrement sur une série d'études "douteuses" de quelques groupes de réflexion occidentaux, estime un site d'informations américain indépendant dans un récent article.

"En observant attentivement les rapports établis par ces institutions, on constate de sérieux biais et de graves manques de crédibilité que les médias occidentaux ignorent délibérément", peut-on lire dans cet article publié sur The Grayzone.

L'article, intitulé "Les récits de 'travaux forcés' en Chine transmis par le gouvernement américain, l'OTAN et l'industrie des armes pour faire avancer un blitz médiatique de la Guerre froide", affirme que "les dernières allégations portées contre la Chine semblent faire partie d'un blitz médiatique" lancé par l'Occident.

Ajit Singh, auteur de l'article et journaliste, a déclaré que l'Institut australien de stratégie politique (ASPI) et le Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS, basé à Washington) sont les principales institutions responsables de ces études sur les "travaux forcés".

Citant un rapport du quotidien économique Australian Financial Review, M. Singh a déclaré que l'ASPI avait "incité à l'hystérie anti-chinoise dans l'intérêt de ses sponsors".

Il a ajouté que l'ancien ministre australien des Affaires étrangères Bob Carr avait critiqué l'organisation pour avoir poussé une "vision unilatérale et pro-américaine du monde", tandis que l'ancien ambassadeur d'Australie en Chine Geoff Raby avait déclaré que l'ASPI était "l'architecte de la théorie de la menace chinoise en Australie".

Quant à un récent rapport sur les prétendus "travaux forcés" dans le Xinjiang en Chine par l'ASPI, M. Singh a déclaré qu'il s'appuyait "davantage sur le sensationnalisme et la spéculation que sur des preuves concrètes", ne présentant "aucune preuve originale" de travailleurs qui auraient été forcés à travailler.

L'auteur a également déclaré que le rapport du CSIS offrait "peu ou pas de nouvelles informations", mais s'appuyait plutôt sur le rapport de l'ASPI et sur les "entretiens confidentiels avec des détenus anonymes ayant travaillé sous la contrainte".

En conclusion, M. Singh a déclaré que les histoires de "travaux forcés" que le public occidental lisait étaient en fait "le produit direct d'un programme de relations publiques soigneusement planifié", soutenu par les Etats-Unis, l'OTAN et les fabricants d'armes, qui "peuvent bénéficier grandement de l'intensification d'une nouvelle Guerre froide".

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Source: Agence de presse Xinhua
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