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L’aide chinoise bienvenue au Moyen-Orient, en Europe et en Afrique

French.china.org.cn | Mis à jour le 30. 03. 2020 | Mots clés : COVID-19,Moyen-Orient

La propagation du COVID-19 représente un défi majeur pour le Moyen-Orient, où les guerres chroniques, les sanctions, la famine, l’effondrement financier et les troubles politiques ont entravé les efforts pour endiguer le virus.

Des dizaines de milliers de cas de nouveau coronavirus ont été enregistrés dans la région, dont plus de 35000 en Iran. Des cas ont également été rapportés en Syrie et en Lybie, des pays déchirés par la guerre dans lesquels les populations déplacées sont extrêmement vulnérables aux maladies.

En cette période cruciale, des médecins et des infirmiers chinois luttent aux côtés de leurs homologues du Moyen-Orient, et alors que la région s’efforce de lutter contre la pandémie, l’expertise et les fournitures de la Chine ont reçu un accueil chaleureux.

A Bagdad, un nouveau laboratoire spécialisé dans les réactions en chaîne par polymérase est prêt à entrer en service. Ce laboratoire, mis en place récemment avec l’aide d’experts chinois, devrait permettre d’augmenter fortement la capacité du pays à identifier les cas de coronavirus.

« Les capacités de dépistage en Irak sont encore loin d’être suffisantes », explique Yang Honghui, qui est arrivé le 7 mars dans la capitale irakienne, faisant partie des 7 membres de l’équipe médicale envoyée par la Croix-Rouge chinoise. Ce laboratoire a bénéficié d’un don par la Chine de kits de test des acides nucléiques, ainsi que d’autres fournitures et équipements. Il sera capable de réaliser près de 1000 tests par jour, souligne-t-il.

Asaad Mahdi, le directeur général adjoint du ministère irakien de la Santé, a déclaré: « Ce nouveau laboratoire va renforcer notre capacité à faire face à cette pandémie pour les habitants de Bagdad, qui représentent près de 20 % de la population irakienne. »

L’Iran, le pays le plus touché par le COVID-19 au Moyen-Orient, a également bénéficié de l’aide sur place des experts de la Croix-Rouge chinoise arrivés à Téhéran le 29 février, soit 10 jours après que l’Iran a rapporté son premier cas confirmé. L’équipe est rentrée en Chine la semaine dernière, après avoir achevé leur mission sur place.

« Au cours de ces 27 jours en Iran, j’ai pu ressentir l’amitié entre nos deux peuples et notre travail a été largement apprécié », raconte Zhou Xiaohang, le chef d’équipe et directeur du Département de secours et d’assistance sanitaire de la Croix-Rouge chinoise. Selon lui, l’expertise de la Chine, incluant son expérience dans la mobilisation à l’échelle nationale, les confinements à domicile, le dépistage intégral des cas suspects, ainsi que le traitement centralisé des patients, a été appliquée en Iran.

Des équipes et des fournitures médicales ont également été envoyées par la Chine en Europe et en Afrique.

Samedi, un groupe de spécialistes chinois de la province de Shandong est arrivé à Londres pour apporter de l’aide dans la lutte contre le COVID-19. Les 15 membres de cette équipe incluent 6 experts médicaux spécialisés dans des domaines comme la prévention et le contrôle épidémique, la médecine traditionnelle chinoise et la médecine occidentale, ainsi que l’assistance psychologique.

L’équipe a également apporté avec elle 23 tonnes de fournitures médicales. D’après les diplomates chinois présents au Royaume-Uni, ses membres proposeront entre autres des consultations médicales aux Chinois de l’étranger.

Dimanche après-midi, plus de 1200 patients testés positifs au COVID-19 étaient déjà morts en Grande-Bretagne et le pays comptait 19522 cas confirmés, d’après les données publiées par le Département de la Santé du Royaume-Uni.

Samedi dernier, lorsque les fournitures et les équipements médicaux envoyés par la Chine sont arrivés en Tunisie, la présidence du pays a déclaré: « La Chine a répondu sans hésitation à la requête de la présidence de protéger le personnel médical et paramédical, ainsi que les agents des divers secteurs, qui se trouvent en première ligne de cette guerre menée par l’ensemble de l’humanité. »

« Deux hôpitaux temporaires ont déjà été construits en Iran [et] d’autres vont l’être [prochainement] », a fait savoir Wu Huanyu, un membre de l’équipe d’experts et professeur du Centre municipal pour le contrôle et la prévention des maladies de Shanghai.

Lors d’une vidéoconférence organisée jeudi dernier, les experts médicaux chinois se sont entretenus avec leurs homologues de plusieurs pays du Moyen-Orient, incluant la Lybie, la Turquie, le Liban et la Syrie sur la lutte contre la pandémie.

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Source:french.china.org.cn