Le nombre total des cas testés positifs au COVID-19 a atteint 227 patients confirmés suite à 2.045 tests de dépistage, a annoncé vendredi le ministère tunisien de la Santé.
En 24 heures, le ministère a pu détecter 30 nouveaux cas sur un ensemble de 282 tests de dépistage.
On compte, parmi ces cas confirmés, deux guérisons et six décès, sachant que le nouveau coronavirus a touché 20 des 24 provinces du pays avec une forte concentration, soit 115 cas, dans le département du grand-Tunis, qui comporte les quatre provinces de Tunis, Ariana (nord de la capitale), Ben Arous (banlieue sud) et Manouba (nord-ouest).
En effet, 55 cas de COVID-19 ont été recensés à Tunis, 34 cas à l'Ariana, 23 cas à Ben Arous et trois cas à la Manouba.
Les six décès ont été enregistrés dans six provinces, celles de l'Ariana, Sousse et Mahdia (côtes est), le Kef (nord-ouest), Sfax (centre-est) et Tataouine (sud-est).
En dehors du grand-Tunis, six provinces contaminées ont enregistré plus de dix cas positifs à savoir Sousse et Monastir (côtes est) avec 17 cas, Medenine (sud-est) avec 14 cas ainsi que Sfax, Kebili (sud-ouest) et Bizerte (extrême nord) avec onze cas, chacune.
Selon les chiffres du ministère tunisien de la Santé, quelques 17.888 personnes étaient en auto-confinement volontaire, dont 9.043 soumis encore à l'auto-quarantaine avec un suivi médical quotidien.
S'adressant aux députés de l'Assemblée des représentants du peuple (parlement), le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh a fait savoir que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait adressé un courrier indiquant que la Tunisie "se voulait l'un des pays les plus proches à maîtriser l'épidémie de COVID-19", pour reprendre les propos de M. Fakhfakh.
"Une bonne nouvelle, certes, mais cela ne doit jamais freiner l'élan de la lutte contre le COVID-19 (...) nous ne sommes parfaitement satisfaits, mais force est de le mentionner", a dit le chef du gouvernement tunisien.
Depuis la détection du premier cas confirmé de COVID-19, le 2 mars écoulé, le peuple tunisien est soumis aux strictes dispositions d'un couvre-feu, décrété depuis le 18 mars sur tout le territoire de 18h à 6h du matin, puis, quatre jours plus tard (22 mars), un confinement total fut imposé par les autorités tout interdisant la circulation sauf pour urgence majeure et tout rassemblement de plus de trois personnes sur la voie publique.
