L'ONUSIDA appelle à mettre fin à la discrimination à l'encontre des femmes et des filles

Par : Yann |  Mots clés : ONUSIDA,discrimination,femmes
French.china.org.cn | Mis à jour le 02-03-2020

A l'occasion de la Journée zéro discrimination, organisée tous les ans le 1er mars, le Programme des Nations Unies chargé de la lutte contre le VIH/sida (ONUSIDA) a appelé dimanche à mettre fin à la discrimination dont sont victimes toutes les femmes et toutes les filles dans leur diversité.

Pour la Journée zéro discrimination 2020, l'ONUSIDA se concentre sur les discriminations à l'encotre des femmes et des filles. L'objectif est de sensibiliser et de mobiliser afin de promouvoir l'égalité, l'émancipation et l'autonomisation des femmes et des filles. L'agence onusienne rappelle que les discriminations et les inégalités entre les sexes entravent fortement la vie des femmes et des filles, mais aussi la riposte au sida.

"La lutte contre le sida est indissociable des luttes en faveur des droits des femmes et contre toutes formes de discrimination", a déclaré la directrice exécutive de l'ONUSIDA, Winnie Byanyima, dans un message publié pour la Journée.

2020 est une année importante pour les femmes et les filles. Elle marque le 25e anniversaire de la Déclaration et du Programme d'action de Beijing, le programme le plus visionnaire en faveur des droits et de l'autonomisation des femmes partout dans le monde. Un anniversaire qui sera marqué lors de la Commission de la condition de la femme (CSW) en mars, lors du Forum Génération Egalité organisé à Mexico (au Mexique) les 7 et 8 mai, à Paris (en France) du 7 au 10 juillet et lors de la session de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre.

En cette Journée zéro discrimination, l'ONUSIDA appelle à faire émerger une volonté politique et apporter un soutien aux actions visant à éliminer les discriminations à l'égard des femmes et des filles.

"Le féminisme, les droits humains et l'absence de discriminations sont des valeurs profondément ancrées à travers le monde", a rappelé Mme Byanyima. "Ils sont l'expression de notre humanité, de notre reconnaissance que je suis parce que tu es."

"Nous devons transformer nos sociétés pour qu'il n'y ait pas de citoyennes et de citoyens de seconde classe et pour que les droits humains de quiconque soient respectés", a dit Mme Byanyima.

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Source: Agence de presse Xinhua
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