Les gouvernements africains de toute la région sub-saharienne vont accélérer les réformes de l'enseignement supérieur en vue de combler les écarts de compétences, ont annoncé lundi des responsables.
De hauts législateurs et des universitaires, qui se sont rencontrés à Nairobi pour un forum panafricain, ont affirmé que les réformes politiques associées à l'amélioration des infrastructures, la nouvelle formation des membres des facultés et l'adoption des nouvelles technologies étaient essentielles pour garantir le réalignement des enseignements des universités et facultés avec le marché de l'emploi du 21e siècle.
George Magoha, secrétaire de cabinet du Kenya pour l'éducation, a déclaré que certains des cursus universitaires ne correspondant pas aux besoins du marché devraient être supprimés ou réarrangés.
"En Afrique, nos universités devraient développer des modules d'apprentissage orientés vers les compétences afin de remédier au chômage des jeunes et à son impact social négatif", a indiqué M. Magoha.
Safaa El Tayeb El-Kogali, responsable de l'éducation à la Banque mondiale, a souligné que les gouvernements africains devraient donner la priorité aux investissements dans la modernisation de l'enseignement supérieur pour s'assurer de produire une main-d'œuvre compétitive sur la scène internationale.
