Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné "le mandat essentiel" de l'UNESCO en matière d'éducation, lors de l'ouverture de la 40e session de la Conférence générale de cette organisation le 12 novembre à Paris.
"L'éducation est un pilier essentiel de nos objectifs pour 2030, et nous sommes en retard. L'UNESCO a un rôle fondamental à jouer pour coordonner et suivre les efforts mondiaux à cet égard", a déclaré M. Guterres dans son discours d'ouverture.
Mettant en garde contre "l'éclatement de la communauté internationale" en raison "des divisions économiques, sociales et environnementales, de la haine et de discriminations sans cesse croissantes", le secrétaire général a plaidé en faveur du multilatéralisme.
"Nous devons tout faire pour maintenir un système universel basé sur le droit international et préserver un monde multipolaire avec des institutions multilatérales fortes", a-t-il dit.
De son côté, la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, a également souligné l'importance de l'éducation dans son introduction au débat d'orientation. "Si nous devons non seulement corriger les insuffisances et les inégalités dont souffre l'éducation aujourd'hui mais aussi mieux orienter les systèmes éducatifs du monde à venir, alors nous aurons posé les fondements les plus solides d'un développement effectivement et authentiquement durable."
La directrice générale a aussi mis l'accent sur le défi consistant à maîtriser le développement scientifique et technique de telle sorte qu'il bénéficie à l'humanité et à la planète.
Selon l'organisation, sera adoptée lors de cette session une convention internationale destinée à faciliter la reconnaissance internationale des diplômes de l'enseignement supérieur et la libre circulation des étudiants et des enseignants.
