Burkina Faso : ouverture d'une enquête de flagrance suite à l'attaque meurtrière contre un convoi de minier

Par : Justine |  Mots clés : Burkina-attaque-enquête
French.china.org.cn | Mis à jour le 08-11-2019

Le procureur du Burkina Faso, Harouna Yoda, a annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête de flagrance deux jours après l'attaque contre un convoi minier qui a fait 38 morts et de nombreux blessés dans l'est du pays.

Il a souligné dans un communiqué que cette enquête sera conduite par la Brigade spéciale des investigations antiterroristes et de lutte contre la criminalité organisée.

Par ailleurs M. Yoda a rappelé que pour les besoins de l’enquête judiciaire et pour permettre la délivrance de certificats de décès, des autopsies des victimes seront pratiquées. Les 38 corps se trouvent à la morgue de l'Hôpital de district de Bogodogo à Ouagadougou.

Après l'attaque, la société minière canadienne SEMAFO, dont l'un des convois a été visé, a annoncé vendredi qu'elle avait décidé de suspendre ses activités.

Le site de la mine de Boungou "demeure sécurisé, mais nous avons suspendu les opérations par respect pour les victimes et les gens touchés par cet événement, et dans le but de s'assurer que les opérations se déroulent dans les conditions les plus sécuritaires", a-t-elle précisé dans un communiqué.

Le président burkinabè Rock Marc Christian Kaboré, qui s'est adressé jeudi dans un message télévisé à la nation, a annoncé que les forces de sécurité avaient reçu l'ordre de traquer les auteurs de cette attaque. Il a aussi dit avoir ordonné à l'armée de recruter des volontaires pour renforcer la lutte antiterroriste.

M. Kaboré a ensuite décrété un deuil national de 72 heures à compter de ce vendredi.

Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d'attaques terroristes qui ont déjà fait plus de 600 morts et des milliers de déplacés.

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Source: Agence de presse Xinhua
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