Le président de la Chambre des représentants libanaise, Nabih Berri, a envoyé une délégation en France pour négocier le "retard intentionnel" de Total dans les travaux d'exploration pétrolière et gazière dans les eaux libanaises, a rapporté mercredi l'Agence nationale de l'information.
"J'ai parlé au téléphone avec les parties concernées à ce sujet et j'ai envoyé une délégation pour rencontrer le directeur de Total et discuter de cette question avec lui", a déclaré M. Berri lors de sa réunion hebdomadaire avec son bloc parlementaire.
M. Berri a également exprimé ses préoccupations sur le fait que Total détient 40% d'une société grecque qui effectue actuellement des explorations pétrolières et gazières aux frontières dans une zone qui chevauche la zone économique exclusive du Liban.
Total est l'une des entreprises d'un consortium qui a remporté des contrats en 2017 pour chercher du pétrole et du gaz dans les blocs maritimes 4 et 9 du Liban. Les deux autres sociétés sont ENI et Novatek.
Total a déclaré que l'étude sismique s'est avérée plus complexe que prévu après avoir présenté ses plans d'exploration aux autorités à l'été 2018.
