Le président chilien Sebastian Pinera devrait rester le président de la 25e Conférence des parties (COP25) prévue pour décembre, malgré la récente annonce de son pays de renoncer à en être le pays hôte, a indiqué mercredi un porte-parole de l'ONU.
Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU, a déclaré que M. Pinera a téléphoné au chef de l'ONU Antonio Guterres plus tôt dans la journée pour lui dire que le Chili, bouleversé par près de deux semaines de manifestations anti-gouvernementales violentes, ne serait pas en mesure d'abriter la COP25 prévue entre les 2 et 13 décembre dans sa capitale Santiago.
"M. Guterres a été directement informé de la raison pour laquelle ils ne peuvent pas accueillir la conférence", a rappelé M. Haq aux journalistes lors d'un point de presse régulier.
"La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s'efforce actuellement d'évaluer quels arrangements alternatifs pourraient être pris en ce moment", a-t-il déclaré.
M. Pinera a annoncé plus tôt mercredi que son pays renonçait également à organiser le sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) prévu à la mi-novembre, invoquant la nécessité de se concentrer sur la résolution de la crise sociale que traverse le pays.
Au moins 20 décès ont été signalés dans près de deux semaines de manifestations au Chili, motivées par une hausse des tarifs du métro.
