Le HCR va faciliter le retour de 4.000 réfugiés congolais vivant en Angola

Par : Yann |  Mots clés : HCR, RDC, réfugiés
French.china.org.cn | Mis à jour le 09-10-2019

Des milliers de réfugiés congolais devraient quitter l'Angola pour rentrer chez eux, dans la région du Kasaï, en République démocratique du Congo (RDC). "Les combats entre groupes armés y ont diminué et les conditions de sécurité se sont améliorées", a déclaré mardi à Genève à la presse, Charlie Yaxley, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

Selon le HCR, ces rapatriements font suite à la signature, le 23 août dernier, d'un accord tripartite sur le retour volontaire entre le HCR et les gouvernements angolais et congolais.

Dès cette semaine, un premier groupe de quelques centaines de Congolais sera rapatrié dans le cadre de ce rapatriement volontaire. Selon le HCR, plus de 4.000 réfugiés devraient être aidés à rentrer chez eux dans les semaines à venir.

Ces prévisions ne tiennent pas compte des réfugiés qui décident de rentrer sans l'aide des organismes humanitaires. Depuis le 18 août dernier, près de 12.000 réfugiés congolais, dont près de 7.000 enfants, sont spontanément rentrés chez eux.

"Il s'agit de réfugiés qui vivaient dans le camp de Lovua, dans la province de Lunda Norte en Angola", a ajouté M. Yaxley. "Le HCR est reconnaissant aux autorités angolaises d'avoir rapidement fourni aux rapatriés des camions pour les aider dans leur retour en RDC", a-t-il ajouté.

Dans le cadre de ces opérations, le HCR a créé un centre de transit d'urgence dans la ville frontalière de Kalamba Mbuji. Pourtant bien que les combats entre groupes armés se soient calmés, certains réfugiés ne savent toujours pas dans quelles conditions ils trouveront leur foyer. Dans ces conditions, certains refusent de rentrer chez eux et s'installent ailleurs car ils craignent un retour de la violence interethnique.

Mais pour ceux qui arrivent à rentrer chez eux, le HCR fournit aux rapatriés des moyens de transport ainsi qu'une assistance en espèces pour les aider à se réintégrer, d'autant que beaucoup de ceux qui reviennent spontanément sont confrontés à des conditions de vie extrêmement difficiles. Les infrastructures publiques, telles que les écoles et les centres de santé, ont été gravement endommagées au cours de multiples périodes de combats et doivent encore être réparées. Selon le HCR, les installations existantes ne sont pas en mesure de répondre à tous les besoins des rapatriés.

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Source: Agence de presse Xinhua
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