Des diplomates se joignent à une représentante d'une ONG de Hong Kong pour condamner les manifestants violents

Par :  |  Mots clés : ONU-Chine
French.china.org.cn | Mis à jour le 12-09-2019

Des diplomates de divers pays ont accueilli favorablement le discours prononcé mercredi par Pansy Ho Chiu-king, présidente de la Fédération des femmes de Hong Kong, lors de la 42e session du Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies, à Genève.

Ils se sont également joints à Mme Ho pour condamner les manifestants violents à Hong Kong, tout en appelant au calme ainsi qu'au retour à l'ordre social normal dans cette Région administrative spéciale (RAS) de Chine.

Dans son discours, Mme Ho a condamné les "actes violents de plus en plus graves" à Hong Kong, a appelé la communauté internationale à en réprimander les organisateurs ainsi que les agents d'influence, et à contribuer à l'arrêt de la promotion de la haine ainsi que de l'extrémisme violent, qui ne peuvent que "causer des cicatrices irréparables qui défigureront à jamais notre ville bien-aimée, si stable et harmonieuse".

Le ministre pakistanais des Affaires étrangères, Shah Mahmood Qureshi, qui participe aussi à la session à Genève, a confié à Xinhua que "les gens devraient respecter la loi et ne pas créer de situation de désordre" qui "sapera l'environnement d'investissement, la paix et la tranquilité à Hong Kong".

Kyaw Moe Tun, représentant permanent du Myanmar auprès du bureau des Nations Unies à Genève (ONUG), a dit que "nous devrions condamner tout acte violent" ayant lieu à Hong-Kong.

"Ce qui se passe à Hong Kong concerne les affaires intérieures de la Chine. Les principes de non-sélectivité, d'objectivité, de non-politisation, et ce qui est très important, de non-ingérence dans les affaires internes d'un autre pays, devraient être respectés", a déclaré le diplomate.

Jorge Valero, représentant permanent du Venezuela auprès de l'ONUG, a fait part de son "rejet le plus ferme des actes de violence perpétrés ces dernières semaines dans la Région administrative spéciale de Hong Kong".

Il a indiqué que ces "événements sont ouvertement promus par des intérêts étrangers visant à nuire à l'ordre intérieur, à la sécurité publique et à l'intégrité territoriale de la République populaire de Chine".

Sisaketh Sitsangkhom, représentant permanent adjoint du Laos à l'ONUG, a dit que les manifestations à Hong Kong n'étaient pas pacifiques et qu'elles ont sapé la sécurité comme l'économie de la RAS.

"Je pense qu'à l'écoute de la déclaration de la représentante de la Fédération des femmes de Hong Kong, la communauté internationale aura une meilleure compréhension de ce qu'il s'est passé à Hong Kong", a-t-il affirmé.

"Les manifestations violentes à Hong Kong ont attiré l'attention de la communauté internationale, car la majorité des habitants a été affectée. Leur sécurité est menacée par les manifestants", a-t-il ajouté.

Mao Junxiang, directeur exécutif du Centre pour les études des droits de l'Homme de l'Université du Centre-Sud de la Chine, qui est à Genève pour participer aux réunions de l'ONU, a déclaré que les manifestations à Hong Kong "ont dépassé le cadre de manifestations pacifiques et ont sérieusement nui à l'ordre social, mettant Hong Kong en danger".

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Source: Agence de presse Xinhua
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