Le ministre allemand des A.E. met en garde contre une escalade militaire avec l'Iran

Par : Yann |  Mots clés : Iran,Allemagne
French.china.org.cn | Mis à jour le 10-09-2019

Le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas a mis en garde contre une escalade militaire du conflit nucléaire compte tenu de l'intensification des activités d'enrichissement d'uranium par l'Iran, ont rapporté mardi des médias locaux.

"Tout le monde doit agir maintenant de manière responsable, sinon nous risquons de manquer l'occasion de résoudre pacifiquement le conflit", a confié le ministre aux journaux du groupe Funke Media.

Le week-end dernier, l'Iran a activé davantage de puissantes centrifugeuses servant à l'enrichissement de l'uranium, en violation de l'accord sur le dossier nucléaire iranien conclu en 2015 à Vienne.

Le niveau d'enrichissement de l'uranium était un point central de l'accord de Vienne, qui visait à empêcher l'Iran de développer les armes nucléaires.

M. Maas a appelé le gouvernement iranien à retourner au "plein respect" de l'accord.

Le ministre allemand a noté que s'il était toujours possible de trouver une solution, "nous autres Européens ne pourrons pas y arriver seuls, tandis que d'autres prennent des risques".

Selon l'accord nucléaire de 2015, en échange d'une normalisation des relations économiques, l'Iran devrait arrêter de développer des armes nucléaires. Cependant, les Etats-Unis s'en sont retirés unilatéralement en mai 2018.

Depuis lors, le gouvernement américain a mené une politique de "pression maximale", en imposant des sanctions sur les exportations iraniennes de pétrole, qui constitue une de ses principales sources de revenu.

Washington essaie depuis de forcer l'Iran à négocier un nouvel accord nucléaire agrémenté de conditions plus strictes.

Les pays européens signataires de l'accord, dont la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, cherchent de leur côté des moyens de contourner les sanctions américaines afin de poursuivre leurs échanges commerciaux avec l'Iran.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Retournez en haut de la page