G7/Climat : le G7 va débloquer une aide d'urgence pour lutter contre les feux en Amazonie

Par : Vivienne |  Mots clés : G7-climat
French.china.org.cn | Mis à jour le 27-08-2019

Le G7 va débloquer une aide d'urgence pour lutter contre les feux en Amazonie actuellement en cours, comme l'a annoncé Emmanuel Macron lors de la conférence de presse en clôture du sommet du G7 ce lundi à Biarritz.

Cette décision a été prise lors d'une session sur le climat ce lundi : "Nous offrirons aux pays amazoniens qui feront connaitre leurs besoins, au moins à hauteur de vingt millions d'euros", a annoncé Emmanuel Macron. Une proposition rejetée peu après par le président brésilien sur Twitter.

Le président américain n'a pas assisté à la session sur le climat "en raison de rencontres bilatérales prévues avec des homologues", a indiqué le président français, ajoutant que des membres de son équipe étaient cependant présents.

Lors d'une interview télévisée un peu plus tard dans la soirée ce lundi sur la chaîne publique France 2, Emmanuel Macron a de nouveau évoqué la situation en Amazonie : "la forêt amazonienne nous aide à absorber les émissions de CO2. Et en brûlant, elle libère tout le CO2 qu'elle avait accumulé. Il y a 9 pays en Amazonie, dont la France. Chaque pays est concerné, mais compte tenu de l'enjeu, nous sommes tous concernés dans l'ensemble de la planète", a-t-il déclaré.

"Le soja, on en a besoin en Europe, notamment pour nourrir les animaux. Nous n'en avons pas. C'est le fruit d'un vieil équilibre conclu dans les années 1960 entre l'Europe et les Etats-Unis (...) et nous devons recréer la souveraineté protéinique de l'Europe", a souligné le président français.

Emmanuel Macron a également évoqué l'accord entre l'Union européenne et le Mercosur, qu'il a récemment bloqué estimant que le président brésilien avait "menti". Selon le président français, durant les phases de négociation, "la France a été la plus dure et c'est souvent le cas, pour protéger notre agriculture et le climat. On a aussi mis des clauses de sauvegarde : si ça déséquilibre notre agriculture, on n'applique plus."

Selon lui, le texte "doit être retravaillé", affirmant ne "jamais avoir donné" son "accord complet". "Ce n'est pas moi qui ait changé, c'est [Bolsonaro] qui n'a pas respecté sa parole. En l'état, je ne signerai pas le texte", a-t-il réaffirmé. 

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Source: Agence de presse Xinhua
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