Après une première matinée de travail, le chef de l'Etat français Emmanuel Macron a rendu compte à la mi-journée des premières discussions entre les dirigeants du G7, et notamment à propos de la taxe dite Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon), adoptée par le Parlement français en juillet malgré des menaces de représailles proférées par Donald Trump, selon des médias français.
"Aujourd'hui notre système de fiscalité internationale n'est pas bon", a déclaré le chef de l'Etat français lors d'une courte allocution à la presse ce dimanche, durant le G7 qui se tient du 24 au 26 août à Biarritz.
"Nous ne souhaitons pas garder notre taxe qui est très imparfaite car c'est beaucoup plus intelligent d'avoir une taxation internationale (...) Si on arrive à enclencher cette dynamique internationale c'est la meilleure dynamique possible, elle est bonne par rapport à ce que veut Donald Trump, c'est-à-dire un pays ne peut pas taxer mes entreprises je veux que ce soit moi ou un système international", et elle sera bonne pour nous parce qu'elle obtient le même objectif", a-t-il affirmé.
Emmanuel Macron a souligné que la taxation était "un sujet de contentieux", car faute d'arriver à un accord à l'OCDE, "l'Union européenne a essayé de trouver une taxation sur le numérique, et une dizaine de pays dont la France ont adopté cette taxe qui a heurté certaines entreprises américaines."
Le président français a également souligné que les sept pays membres du sommet avaient eu "une très bonne discussion", se disant confiant quant à "finaliser notre volonté claire de moderniser en profondeur l'Organisation mondiale du commerce et d'agir ensemble sur la taxation dans le cadre de l'OCDE".
"Je souhaite aussi qu'on ait un message très clair et positif, qui d'ailleurs ressortait de notre discussion ce matin, sur la nécessité de stabiliser et pacifier la situation mondiale, je crois que tout le monde est attaché à cela", a-t-il ajouté.
