Des tirs ont été entendus tôt vendredi dans la caserne de camp Guillaume au centre de Ouagadougou, a-t-on constaté sur place.
Ils seraient l'œuvre de soldats burkinabè mécontents de la gestion de la crise dans le nord du pays, notamment après que 24 militaires ont été tués le 19 août dernier lors d'une attaque terroriste à Koutougou, dans le nord du pays.
Un officier qui a requis l'anonymat a laissé entendre que ce ne sont que des tirs de sommation et non un mouvement d'humeur des soldats.
L'état-major a démenti l'existence d'un mouvement d'humeur au sein de l'armées. Après le drame de Koutougou, "une vive émotion a été ressentie dans les unités éprouvées des forces armées nationales", a-t-il reconnu dans un communiqué.
