L'entreprise chinoise de télécommunications Huawei a démenti jeudi un article de presse l'accusant d'avoir aidé le gouvernement ougandais à espionner des opposants.
Elle a qualifié dans un communiqué de fausses et d'infondées les allégations du quotidien économique américain The Wall Street Journal, précisant que son code de conduite professionnelle interdisait à ses employés de se livrer à des activités illégales ou risquant de compromettre les données de ses clients.
"Nous n'avons jamais développé de projet de renseignement pour l'Ouganda ou signé de contrat lié à des activités d'espionnage ou de renseignement", a assuré Huawei.
L'entreprise chinoise a précisé que le seul projet lié à la sécurité qu'elle a mené en Ouganda a été l'installation de caméras de vidéosurveillance, qui sont dédiées à la surveillance de la sécurité publique et à l'identification d'activités criminelles.
"La formation que nous offrons par conséquent aux policiers n'a trait qu'à la gestion du système de vidéosurveillance", a assuré Huawei, réfutant par ailleurs les allégations selon lesquelles elle a accompagné des policiers ougandais à Beijing lors d'une formation technique. F