Voici les principales informations à la Une de journaux français parus mardi :
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LE FIGARO
Les Européens tentent d'enrayer l'escalade entre l'Iran et les Etats-Unis
Réunis à Bruxelles, les Vingt-Huit n'ont pas rétabli les sanctions pour laisser une dernière chance au dialogue. Les Européens jouent leur va-tout pour sauver l'accord sur le nucléaire avec l'Iran, mais l'impossibilité de contourner les sanctions américaines ne leur laisse guère d'illusions, comme l'ont laissé entendre leurs ministres des Affaires étrangères réunis lundi à Bruxelles. En riposte au retrait américain de l'accord nucléaire et au rétablissement de sanctions sévères, Téhéran a commencé le 8 mai dernier de s'en désengager dans l'espoir de forcer les Européens à sauver cet accord. Sans concessions américaines sur ses exportations de pétrole, Téhéran menace de se désengager encore plus début septembre.
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LE MONDE
Accidents du travail dans l'indifférence: 10 morts chaque semaine
Les statistiques sur le nombre de tués au travail sont parcellaires : "L'accident du travail est un non sujet de santé publique", confirment les sociologues. Seuls les accidents des salariés du secteur privé sont recensés : ils étaient 530 en 2017, sans compter les 264 tués sur leur trajet et les cas de suicide. 66 % des tués sont des ouvriers. Les décès sont les plus nombreux dans les transports (121 en 2017) et les travaux publics (120 morts). On ne sait rien des morts du secteur public, des indépendants, des intérimaires et des "ubérisés".
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LES ECHOS
Galileo, le GPS européen, affronte sa première grande panne
Mauvais timing pour les ambitions françaises et européennes en matière spatiale. Alors que le président de la République a annoncé samedi la création d'un commandement militaire unifié pour la future défense spatiale française, le système de radionavigation Galileo est tombé en panne. Véritable clef de voûte de l'indépendance spatiale européenne, Galileo a pour vocation d'offrir une alternative au système américain GPS. Mais quatre jours après le début de cette panne, l'agence européenne responsable de Galileo n'était toujours pas en mesure de fournir la moindre explication sur ses causes, ni d'avancer une date de remise en service. Entré partiellement en service en décembre 2016, Galileo a coûté 8 milliards d'euros aux Européens. Mais il doit encore s'appuyer sur d'autres systèmes de radionavigation, au premier rang desquels le GPS américain. De quoi compliquer la future stratégie française d'une défense spatiale véritablement indépendante.
