Le Conseil militaire de transition (CMT) du Soudan a réitéré samedi l'importance d'un partenariat avec l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC, fer de lance de la contestation) afin de mettre un terme à la crise politique dans le pays.
"Nous ne sommes pas l'ennemi de l'Alliance pour la liberté et le changement. Ce dont nous avons besoin entre nous, c'est d'un partenariat réel et important afin de conduire le Soudan vers la sécurité et nous assurer qu'aucun problème ne se produise", a dit le vice-président du CMT, Mohamed Hamdan Daqlu, lorsqu'il s'est exprimé samedi à l'occasion d'un rassemblement populaire, à Nahr al-Neel State, au nord de la capitale, Khartoum, samedi.
Il a souligné qu'il est important de soutenir l'accord récemment conclu par le CMT et l'alliance de l'opposition.
Le 5 juillet, le CMT et l'ALC, grâce à la médiation de l'Éthiopie et de l'Union africaine, sont parvenus à un accord visant à établir les autorités de transition chargées de gouverner conjointement le pays.
Les deux parties sont convenues d'un conseil de souveraineté de trois ans, renouvelé par rotation, et d'un gouvernement civil jouissant de compétences nationales indépendantes.
