Le président de la Chambre des représentants du Liban, Nabih Berri, a déclaré que des "progrès satisfaisants" étaient réalisés avec Israël dans la résolution des différends sur les frontières terrestres et maritimes entre les deux pays, a rapporté mercredi un journal local.
"Il y a des progrès satisfaisants à cet égard mais davantage de mesures sont nécessaires pour résoudre complètement ce différend", a annoncé M. Berri cité par Elnashra, un journal indépendant en ligne.
Parmi les sujets sur lesquels les deux pays devraient négocier figure le calendrier pour parvenir à un accord sur la démarcation de la frontière, a-t-il noté.
"Israël espère limiter les pourparlers à six mois alors que le Liban ne veut pas fixer de délai", a expliqué M. Berri.
Selon lui, la seule raison pour laquelle Israël a adopté une attitude positive est qu'il veut commencer l'exploration du pétrole et du gaz dans ses eaux.
"Israël est à la recherche de sociétés internationales pour commencer l'exploration du pétrole et du gaz dans ses territoires pétroliers. Aucune compagnie ne sera encouragée à participer à un tel projet si le différend entre le Liban et Israël n'est pas résolu", a indiqué M. Berri.
Ses remarques sont intervenues après sa rencontre mardi au Liban avec David Satterfield, secrétaire d'Etat adjoint américain chargé des Affaires du Proche-Orient, qui fait la navette entre les deux pays dans le but de reprendre les négociations sur la délimitation de la frontière maritime.
La frontière maritime entre le Liban et Israël reste non résolue et implique une zone triangulaire d'environ 860 kilomètres carrés s'étendant le long des bords de trois des dix blocs énergétiques offshore du Liban.
M. Berri a déclaré fin avril que Beyrouth était prêt à délimiter la frontière maritime avec Israël sous la supervision des Nations Unies.
