Le département américain du Trésor a déclaré mardi qu'aucun partenaire commercial majeur des Etats-Unis ne manipulait sa devise.
Dans son rapport semestriel au Congrès sur les politiques économiques internationales et du taux de change, le département du Trésor a conclu qu'aucun important partenaire commercial américain ne répondait aux critères pour être étiqueté comme manipulateur de devises au cours des quatre trimestres se terminant en décembre 2018.
Les Etats-Unis ont placé la Chine, l'Allemagne, l'Irlande, l'Italie, le Japon, la Corée du Sud, la Malaisie, Singapour et le Vietnam sur leur "liste de surveillance", afin de superviser leurs politiques de change.
Le département américain du Trésor a demandé à la Chine d'adopter les mesures nécessaires pour éviter "une monnaie constamment faible", ajoutant que l'amélioration des fondements économiques et des paramètres de politique structurelle pourraient mener à un renminbi (RMB) plus fort au fil du temps.
Liu Guoqiang, vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine, a déclaré la semaine dernière que la Chine était "capable et confiante" de maintenir le taux de change de RMB généralement stable à un niveau raisonnable et équilibré.
Adam Posen, président de l'Institut Peterson pour les économies internationales, un groupe de réflexion basé à Washington, a déclaré plus tôt mardi lors d'un point de presse qu'il était "assez proche de l'absurde" d'accuser la Chine de manipulation de monnaie, puisque la Chine n'a fondamentalement pas altéré la valeur de sa monnaie ces dernières années.
