Revue de la presse ivoirienne

Par :  |  Mots clés : Ivoire-Revue de la presse
French.china.org.cn | Mis à jour le 25-05-2019

Voici les principales informations à la Une de journaux ivoiriens parus samedi :

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FRATERNITE MATIN

L'Inspecteur général du ministère de l'Education nationale Ibrahima Kourouma a annoncé vendredi la mise en place d'un comité interministériel pour accélérer les sanctions, notamment la radiation, à la suite des récurrentes grèves au niveau de l'école ivoirienne dénonçant la décision de la Coalition des syndicats du secteur éducatif/formation de Côte d'Ivoire (COSEFCI) de suspendre son mot d'ordre d'arrêt de travail, mais de poursuivre la rétention des notes. Pour lui, en réalité, les enseignants de la COSEFCI n'ont pas suspendu leur mot d'ordre de grève, ils cherchent plutôt à sauver leurs salaires en faisant semblant de travailler. Depuis décembre 2018, les cours sont perturbés dans le système éducatif ivoirien, notamment dans le primaire et le secondaire avec à la clé près de deux mois de grève. Le second trimestre n'a pu ainsi se tenir véritablement dans le secondaire.

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L'INTER

Selon la répartition de l'occupation du sol et de l'utilisation des terres, il ressort une superficie de 4 797 006 ha, soit une couverture de 14,89% au plan national pour le binôme café et cacao, 613 278 ha pour la culture de l'hévéa (1,9%) et 1 390 322 ha concédés à l'anacarde (4,31%). Ces données ont été livrées par Fernand Balé, directeur du Centre d'information géographique et du numérique du Bureau national d'études et développement (BNEDT) lors de la présentation d'un projet sur la surveillance spatiale des terres de Côte d'Ivoire. La Côte d'Ivoire dont le couvert forestier a été détruit à plus de 80%, dispose aujourd'hui de 3 427 963 ha de forêts, soit une couverture nationale de 10,64%.

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SOIR INFO

L'arrêt de travail des principaux acteurs de l'abattoir d'Abidjan continue. Selon le secrétaire général du Collectif des bouchers de Côte d'Ivoire, Kotia Kacou, les négociations n'ont pas abouti et la grève se poursuit. Pour l'instant, sur les marchés d'Abidjan ne sont vendues que les viandes importées. Les chevillas et les bouchers de l'abattoir sont entrés en grève depuis mercredi pour dénoncer une augmentation exponentielle des taxes et autres frais qui passent de 3.000 à 22.000 francs CFA pour les boeufs et de 700 à 3.500 francs CFA par tête de petit ruminants (mouton, cabri, etc). Des propos démentis par le District qui expliquent qu'avant, l'ensemble des taxes et frais s'élevaient à 21.000 francs CFA. Avec la construction d'un abattoir moderne, ces frais sont passés à 22.000 francs CFA soit une hausse de 1.000 francs pour la rémunération du promoteur.

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Source: Agence de presse Xinhua
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