David Gressly nommé coordonnateur des interventions d'urgence des Nations Unies pour la lutte contre Ebola en RDC

Par : LIANG Chen |  Mots clés : Suisse-RDC-Ebola
French.china.org.cn | Mis à jour le 24-05-2019

David Gressly, Représentant spécial adjoint du secrétaire général (MONUSCO) de l'ONU, a été nommé coordonnateur des interventions d'urgence des Nations Unies pour la lutte contre Ebola (EERC) dans les zones touchées par le virus Ebola en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé jeudi l'Orgaisation mondiale de la santé (OMS).

M. Gressly, riche d'expériences en opérations humanitaire, politique et sécuritaire, fera rapport à la représentante spéciale, Leila Zerrougui. Il supervisera la coordination du soutien international à la riposte Ebola et veillera à ce qu'un environnement favorable, en particulier en matière de sécurité et de climat politique, soit en place pour permettre à la riposte Ebola d'être encore plus efficace, a indiqué l'OMS, dans un communiqué.

M. Gressly travaillera en étroite collaboration avec l'OMS, qui continuera à diriger toutes les opérations de santé et les activités d'appui technique à la réponse du gouvernement de la RDC à l'épidémie.

"La riposte au virus Ebola évolue dans un environnement opérationnel d'une complexité sans précédent pour une urgence de santé publique ; l'insécurité et les manifestations politiques ont régulièrement perturbé nos efforts pour lutter contre la maladie. Par conséquent, une réponse renforcée à l'échelle de l'ONU est nécessaire pour surmonter ces contraintes opérationnelles, ce qui implique de déplacer les hauts responsables et la prise de décisions opérationnelles vers l'épicentre de l'épidémie à Butembo. Nous n'avons pas de temps à perdre", a souligné M. Gressly, cité par le communiqué.

Sous la direction du gouvernement de la RDC, avec le soutien de l'ONU et d'organisations non gouvernementales (ONG), la riposte a permis de contenir le virus Ebola dans certaines zones des provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu en RDC. Cependant, l'insécurité persistante et la méfiance des communautés vis-à-vis de la réponse continuent à restreindre l'accès aux communautés. Cet état de fait entrave les efforts déployés par l'OMS et le ministère de la Santé de la RDC pour détecter les personnes malades et garantir l'accès au traitement et à la vaccination, entraînant une transmission plus intense du virus Ebola.

Selon l'OMS, l'épidémie d'Ebola a coûté la vie à plus de 1.200 personnes et le risque de propagation dans d'autres provinces de l'est du Congo ainsi que dans les pays voisins reste très élevé. Un tiers des malades sont des enfants, ce qui représente une proportion plus élevée que lors des flambées précédentes. F

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Source: Agence de presse Xinhua
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