Les dirigeants des 27 pays membres de l'UE réunis en sommet à Bruxelles se déclarent prêts à toute éventualité sur le Brexit (SYNTHESE)

Par : Sofia |  Mots clés : UE-sommet-Brexit
French.china.org.cn | Mis à jour le 23-03-2019

Les dirigeants de l'Union européenne (UE) ont réaffirmé leur unité inébranlable et se sont déclarés prêts à toute éventualité sur le Brexit, un message fort qu'ils adressent au Royaume-Uni après avoir accordé à celui-ci, deux possibilités d'extension du Brexit à la demande de la Première ministre britannique Theresa May.

"Pour une Europe plus forte, unie et tournée vers l'avenir", tel est le thème du sommet de deux jours qui a débuté jeudi à Bruxelles et auquel ont pris part les 27 Etats membres, Mme May et de hauts responsables européens.

Co-présidé par Donald Tusk, président du Conseil de l'UE et Jean Claude Juncker, président de la Commission européenne, plusieurs sujets ont été au coeur des débats : le Brexit, la relation UE-Chine, le dossier du climat ou encore le multilatéralisme.

Au terme d'une première journée, les leaders européens ont répondu à la demande de Mme May faite le 20 mars, de prolonger la période prévue par l'article 50 jusqu'au 30 juin et d'approuver l'Accord de Strasbourg. A noter que lors de la conférence du 21 mars, M. Juncker a annoncé l'approbation par les 27 Etats membres de l'UE, de l'Accord de Strasbourg.

L'Accord de Strasbourg conclu le 11 mars à Strasbourg entre l'UE et Mme May est un instrument conjoint sur le Brexit. Il stipule que l'UE ne peut agir avec l'intention de mettre le "filet de sécurité" de manière illimitée. Autrement dit, les deux parties s'engagent à trouver des alternatives au "filet de sécurité" d'ici fin 2020.

En ce qui concerne l'extension du Brexit, les 27 ont proposé deux scénarios au Parlement britannique. Si la Chambre des communes adopte l'accord de retrait la semaine prochaine, l'UE accordera une prolongation jusqu'au 22 mai 2019. Au cas contraire, l'UE accordera une prolongation jusqu'au 12 avril 2019.

Cette date du 12 avril devrait permettre aussi aux Britannique de décider s'ils participent ou non aux élections européennes. "Nous sommes prêts à toute éventualité, y compris l'absence d'un accord sur le Brexit et nous nous sommes préparés", a lancé Jean Claude Juncker. En effet l'UE a adopté récemment 19 règlements pour faire face aux problèmes majeurs que créerait un non-accord sur le Brexit.

Parmi ces règlements figure celui dont l'objectif est de protéger les droits à la sécurité sociale des citoyens des États membres de l'UE au Royaume-Uni et des ressortissants britanniques dans l'UE27 qui ont bénéficié du droit de libre circulation avant le retrait du Royaume-Uni de l'UE.

Quant au règlement sur Erasmus +, il couvre à la fois les participants de l'UE27 au Royaume-Uni et ceux du Royaume-Uni dans l'UE27 au moment du retrait du Royaume-Uni. En clair, les jeunes qui participent au programme Erasmus + pourront achever leurs études et continuer de recevoir le financement correspondant en cas de "non-accord".

Dans le domaine de la pêche, le règlement adopté permettra aux pêcheurs et opérateurs de l'UE, de recevoir une indemnisation au titre du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), pour l'arrêt temporaire de leurs activités, suite à la fermeture soudaine des eaux britanniques aux navires de pêche de l'UE.

De multiples mesures ont ainsi été adoptées dans les secteurs des transports aérien et terrestre et bien d'autres, pour atténuer l'impact du Brexit "sans accord". Ces règlements entreront en vigueur le lendemain du retrait du Royaume-Uni en cas de Brexit "sans accord". Fin


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Source: Agence de presse Xinhua
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