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L’espace et l’environnement parmi les sept priorités de la coopération scientifique et technologique sino-française

French.china.org.cn | Mis à jour le 26. 02. 2019 | Mots clés : recherche scientifique,enseignement supérieur
Frédérique Vidal (2e à droite), ministre française de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (Crédit photo : Liang Chen/China.org.cn)


La Chine et la France ont une longue tradition de coopération dans la recherche scientifique. Au cours des trois prochaines années, cette coopération est appelée à se concentrer sur sept grands domaines, dont l'environnement, l'espace et l'intelligence artificielle, a indiqué lundi 25 février la ministre française de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Frédérique Vidal, à la tête d’une délégation de représentants d’institutions françaises de recherche en visite en Chine. La ministre a également coprésidé avec son homologue chinois Wang Zhigang, ministre des Sciences et Technologies, la 14e réunion de la Commission mixte scientifique et technique sino-française. Des responsables de grandes institutions françaises telles que l'Agence nationale de la recherche, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et le Centre national d’études spatiales (CNES), ont assisté à la réunion. Les deux parties ont procédé à des échanges approfondis sur la mise en œuvre du consensus atteint par les présidents des deux pays en vue de promouvoir l'enseignement supérieur sino-français, faire avancer la coopération en matière de recherche et d'innovation et approfondir les stratégies et politiques d'innovation scientifique et technologique.

Lors de la conférence de presse organisée par l’ambassade de France en Chine, Frédérique Vidal a rappelé qu’à l’occasion de la visite du président français Emmanuel Macron en Chine en janvier 2018, les deux chefs d’Etat ont placé l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation au cœur de la coopération bilatérale entre la Chine et la France. 

Elle a indiqué que la réunion de la Commission mixte visait à assurer la bonne mise en œuvre de ce consensus important. Cela a été l’occasion pour les deux parties d’examiner et de faire la synthèse de l'histoire et de la situation actuelle de la coopération sino-française en matière d'innovation scientifique et technologique. Les deux parties ont convenu à l’unanimité des sept grandes priorités que sont l’environnement et le changement climatique, le spatial, la santé, l’agriculture, la physique des particules, les matériaux avancés et l’intelligence artificielle.

Le 29 octobre 2018, le premier satellite océanique sino-français, le CFOSat, est parti du centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans la province du Gansu (nord-ouest). En plus de répondre aux besoins des services maritimes des deux pays, le satellite jouera un rôle important dans la surveillance de l’environnement océanique dans le monde, la prévention des catastrophes et l’atténuation de leurs effets, ainsi que dans la lutte contre les changements climatiques. Frédérique Vidal a souligné que le lancement de ce satellite illustre la priorité accordée à des thèmes tels que l'environnement et l'espace dans la coopération bilatérale. La collaboration entre le CNES et l’Administration spatiale nationale chinoise (CNSA) se portera également sur les satellites astronomiques, le laboratoire spatial chinois Tiangong-2 et l'exploration lunaire. En réponse au défi du réchauffement climatique, les deux pays travaillent ensemble pour promouvoir la recherche en astrophysique et en physiologie humaine, a expliqué la ministre.

Cette année marque le 55e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France et les échanges dans les domaines de l'éducation, de la recherche et de l'innovation continueront de se renforcer. En réponse à une question posée par China.org.cn, Frédérique Vidal a déclaré que la France et la Chine entretenaient une coopération de long terme en matière de recherche scientifique, et que de plus en plus d'étudiants français souhaitent étudier en Chine. Les établissements d'enseignement supérieur chinois tentent de faciliter l’arrivée d’étudiants étrangers, notamment en termes de logement et de démarches administratives. L'enseignement du chinois devient plus fréquent en France, ce qui aide les étudiants à poursuivre des études en Chine. La ministre a souligné que, grâce aux coopérations en recherche, des jeunes doctorants français peuvent travailler dans les laboratoires mixtes sino-français. Les efforts conjoints de la Chine et de la France contribuent à promouvoir des échanges universitaires équilibrés.

Wang Wenye, journaliste pour China.org.cn

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Source:french.china.org.cn