Revue de la presse belge du 30 janvier

Voici les principales informations dans des quotidiens belges parus mercredi :

DE TIJD (Le Temps)'

L'intensité carbone de la production d'électricité en Belgique a continué sa tendance historique à la baisse en 2018, diminuant de moitié depuis 1990, constate la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (Creg) dans une note sur les marchés de gros belges de l'électricité et du gaz naturel. Cette intensité carbone est inférieure en Belgique à celle de l'Union européenne. La tendance à la baisse de l'intensité carbonique, mesurée en gramme de CO2 par kWh d'électricité produite, peut s'expliquer par la diminution progressive de la part de charbon (en Belgique, depuis 2016, on ne produit plus d'électricité au moyen de centrales au charbon) et par la croissance de la part des énergies solaire et éolienne dans le mix énergétique de la production d'électricité, explique la Creg.

L'ECHO

La société belge CMI, basée à Seraing, a signé lundi un accord avec l'Arabie saoudite pour créer une joint-venture spécialisée dans les tourelles de chars. L'objectif est de concevoir et de fabriquer du matériel militaire sur place.'

"Les autorités saoudiennes ont choisi une série de partenaires internationaux comme Boeing, Lockheed Martin et nous, pour créer des joint-ventures destinées à développer une activité défense dans leur pays", a confirmé Xavier Rigo, porte-parole de CMI Defence. CMI Defence détient 49% de cette nouvelle coentreprise, et SAMI, la société militaire industrielle saoudienne, 51%. Selon le porte-parole de CMI, l'entreprise conjointe devrait avoir des retombées indirectes sur la maison-mère, notamment au niveau du bureau d'études.

LA LIBRE BELGIQUE

Le nombre de visas humanitaires octroyés en Belgique a franchi la barre des 2.000 ces deux dernières années, indique le centre fédéral migration Myria mardi dans une note transmise aux députés de la commission de l'Intérieur de la Chambre. La très grande majorité de ces visas (77%) ont été délivrés à des Syriens. En 2018, 2.174 visas humanitaires ont été accordés en Belgique (2.361 en 2017). 77% de ces visas ont été octroyés à des personnes de nationalité syrienne (1.538), bien devant les Afghans (189) et les Somaliens (67) qui figurent en deuxième et troisième place. Seulement 9% des visas délivrés à des Syriens ont suivi la procédure ordinaire (présentation au poste diplomatique, traitement par l'Office des Etrangers), constate également Myria.

DE STANDAARD (Le Standard)

Freddy Roosemont était invité mardi à la Chambre afin de s'exprimer sur la problématique de la délivrance des visas humanitaires, dans le contexte de l'enquête ouverte par le parquet d'Anvers impliquant le conseiller communal de Malines Melikan Kucam (N-VA). Ce dernier est soupçonné d'avoir facilité la délivrance de visas humanitaires moyennant d'importantes sommes d'argent. Freddy Rossemont a expliqué que le fait de délivrer des visas humanitaires sur base de listes était une pratique qui avait déjà été mise en oeuvre notamment en 1994 lors du génocide au Rwanda ou encore en 2010 à la suite du séisme qui a frappé Haïti. A l'époque, le secrétaire d'Etat (Theo Francken (N-VA), ndlr) avait déclaré que la vulnérabilité de ces personnes était le critère déterminant. Il avait également annoncé d'autres opérations de sauvetage similaires, ce qui s'est vérifié."

HET LAATSE NIEUWS (Les Dernières Nouvelles )'

Faudra-t-il augmenter les prix des billets d'avion pour modifier le comportement des consommateurs en matière de voyages? Et surtout: cela aura-t-il un impact positif sur l'environnement? Laissons d'abord nos experts parler. Patrick Roels: "Le fait que le ministre propose cette solution en réponse à la marche du climat constitue une réponse faible et n'offre aucune solution significative. En tant qu'êtres humains, nous nous attendons à une approche globale efficace du problème et à l'absence de pansement sur une plaie ouverte. Bonne proposition du ministre, mais non concluante et non pertinente comme rapprochement du gouvernement. "

LE SOIR'

Les universités veulent récupérer une partie des moyens octroyés au secondaire. L'administrateur de la fédération des universités et hautes écoles propose une piste pour refinancer le supérieur : faire des économies dans le secondaire. Julien Nicaise, administrateur de l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (Ares), estime que la Communauté française peut dégager des ressources en interne pour refinancer l'enseignement supérieur. Il vise les moyens octroyés au secondaire. Et évoque comme piste principale les normes d'encadrement des élèves : "On atteint aujourd'hui 10 élèves pour un professeur dans le secondaire alors que cette moyenne est à 13-14 dans différents pays européens. Vu ce que coûte l'enseignement secondaire, si l'on prend en compte tous ces éléments-là, si c'est bien concerté, il m'apparaît que cette évolution peut se faire sans perte d'emplois". Fin