Au moins 8 Casques bleus morts lors d'une attaque dans le nord-est du Mali

Huit Casques bleus ont péri ce dimanche matin dans une attaque lancée par des hommes armés à Anguelhok, dans le nord-est du Mali, a annoncé la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) dans un communiqué.

"Les Casques bleus de la MINUSMA à Aguelhok ont repoussé une attaque complexe lancée par des assaillants arrivés à bord de nombreux véhicules armés", a indiqué la MINUSMA, ajoutant que "le bilan provisoire fait état de huit Casques bleus tombés sur le théâtre des combats et plusieurs autres blessés".

Selon le communiqué, le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali, Mahamat Saleh Annadif, a fermement condamné cette attaque ignoble et criminelle contre les Casques bleus.

Il a aussi rappelé que "les attaques contre les Casques bleus peuvent constituer un crime de guerre selon le droit international".

Cependant, il n'a pas révélé les nationalités des Casque bleus tués. Selon la source locale, c'est un contingent tchadien qui a été attaqué.

Pour des observateurs, cette attaque est auparavant planifiée par des hommes armés, car elle a eu lieu ce 20 janvier, date du 58e anniversaire de la création de l'Armée malienne (20 janvier 1961).

Un anniversaire qui a été marqué le même matin par une prise d'armes et un important défilé militaire sur la Place d'armes du "Camp Soundiata Kéita" de Kati, sur les hauteurs de Bamako. Présidé par le président Ibrahim Boubacar Kéita, ce défilé a été rehaussé par la présence de nombreuses personnalités, dont le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali.