Burkina Faso : le dispositif sécuritaire en "alerte" pour retrouver trois expatriés enlevés (ministre de la Sécurité)

Par :  |  Mots clés : Burkina,sécurité,enlèvement
French.china.org.cn | Mis à jour le 17-01-2019

Le ministre burkinabè de la Sécurité, Clément Sawadogo, a déclaré que le dispositif sécuritaire de son pays avait été mis en "alerte" pour retrouver un employé canadien d'une entreprise minière et un couple canado-italien, portés disparus respectivement le 15 janvier dans le nord du pays et début janvier dans l'ouest.

A l'issue du conseil des ministres mercredi soir, il a confirmé l'enlèvement de ces trois expatriés, avant de souligner : "Nous avons mis en alerte tout notre dispositif sécuritaire pour rechercher ces personnes".

Le ministre a par ailleurs invité les ressortissants étrangers à observer la plus grande prudence lors des déplacements dans les zones dangereuses et à solliciter l'accompagnement des services de sécurité de l'Etat.

Le Burkina Faso, pays sahélien d'Afrique de l'Ouest longtemps épargné par le terrorisme, est confronté depuis 2015 à une recrudescence des attaques sur son territoire, notamment à ses frontières avec le Mali, le Niger et le Bénin.

Elles ont déjà fait plus de 270 morts parmi les civils et les forces de défense et de sécurité et des otages qui sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs.

En septembre 2018, un Indien et un Sud-Africain ont été enlevés dans le nord-ouest du pays, deux ans après l'enlèvement d'un couple australien, Kenneth Elliot et son épouse Jocelyn, à Djibo dans le Sahel burkinabè. Si Mme Elliot a été libérée après un an de captivité, on reste sans nouvelle de son conjoint. Depuis 2015, pas d'information non plus sur le Roumain Iulian Ghergut, enlevé lui aussi dans le nord du pays.

Plusieurs mesures, dont l'instauration de l'état d'urgence dans certaines régions, la hausse du budget de la défense et de la sécurité et l'indemnisation des forces de défense et de sécurité et des agents de la fonction publique victimes d'attaques terroristes ont été prises par le gouvernement pour lutter contre le phénomène.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Retournez en haut de la page