Le rejet de l'accord sur le Brexit par le Parlement britannique provoque une onde de choc à l'UE
Le dernier rejet de l'accord sur le Brexit par le Parlement britannique a provoqué une onde de choc à travers les 27 Etats membres de l'UE.
Le président du Conseil de l'UE, Donald Tusk, a appelé le Royaume-Uni à trouver "une solution positive", tandis que le président de la Commission de l'UE, Jean Claude Juncker, a appelé le Royaume-Uni à "clarifier ses intentions dès que possible".
Avec le rejet, le risque de voir un Brexit dur, à savoir une sortie du Royaume-Uni de l'UE sans accord, se profile dès lors.
"Un Brexit dur est la pire de toutes les possibilités pour l'UE, mais surtout pour le Royaume-Uni", a réagi Olaf Scholz, ministre des Finances et vice-Chancelier allemand.
Pour Charles Michel, Premier ministre belge, le gouvernement fédéral se prépare et prend des mesures concrètes en prévision d'un "no-deal" sur le Brexit. "La balle est plus que jamais dans le camp des Britanniques", a-t-il ajouté.
Enfin, pour le président français Emmanuel Macron, "la pression est désormais du côté de la Grande-Bretagne".
Mardi soir, les députés de la Chambre des communes du Royaume-Uni ont rejeté, par un vote massif de 432 voix contre et 202 voix pour, l'accord sur le Brexit conclu le 14 novembre 2018 entre l'UE et le Royaume-Uni.