Le soutien apporté par l'Allemagne à la Grèce équivaut à un soutien apporté à l'UE, a dit Pavlopoulos à Merkel

Le soutien apporté par l'Allemagne à la Grèce pendant la période difficile des plans de sauvetage, entre 2010 et août 2018, ainsi que pendant la période ultérieure, équivaut à un soutien apporté à la cohésion de l'Union européenne (UE), a déclaré vendredi le président grec, Prokopis Pavlopoulos, alors qu'il accueillait la chancelière allemande, Angela Merkel, à Athènes.

"Vous avez soutenu la Grèce de multiples façons pour l'aider à sortir de la période délicate des mémorandums (...) En soutenant la Grèce aujourd'hui, vous soutenez la cohésion de l'Union européenne et de la zone euro", a dit M. Pavlopoulos devant les caméras de la chaîne de télévision nationale grecque, ERT.

"Nous avons tout intérêt à ce que la Grèce non seulement reste un État membre de l'UE, mais soit aussi un État membre fort de l'UE. L'année dernière, 4 millions de touristes ont visité la Grèce. Nous sommes très intéressés. Et bien entendu, nous sommes heureux que la Grèce ait été en mesure de tourner la page des plans de sauvetage", a dit pour sa part Mme Merkel.

L'Allemagne va continuer à soutenir la Grèce dans cette nouvelle phase, a-t-elle souligné, reprenant les remarques qu'elle avait faites jeudi lors de son arrivée à Athènes et de sa première rencontre avec le Premier ministre grec, Alexis Tsipras.

S'exprimant devant les caméras vendredi, les deux dirigeants ont également souligné que l'ensemble des États membres de l'UE doivent unir leurs forces de façon à relever davantage de défis communs, tels que la question des migrants et des réfugiés ou la menace que constitue la poussée des partis populistes et anti-européens.

"Lors des prochaines élections, nous devons démontrer que nous, les vrais Européens, sommes prêts à défendre l'Europe et la construction européenne" a indiqué M. Pavlopoulos.

Avant de quitter Athènes vendredi après-midi, Mme Merkel a également déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, devant le Parlement, et s'est entretenue avec le chef du principal parti d'opposition, la Nouvelle démocratie, Kyriakos Mitsotakis. F