Revue de la presse française

Par :  |  Mots clés : France-revue de presse
French.china.org.cn | Mis à jour le 11-01-2019

Voici les principales informations à la Une de journaux nationaux français parus vendredi:

---

LE FIGARO

Institutions, élites : la grande défiance des Français

Politique, médias, syndicats ... l'enquête annuelle du Cevipof confirme la crise de confiance inédite de la société française vis-à-vis des différents acteurs de la vie démocratique. Tous les indicateurs sont au rouge. Le baromètre de la confiance du Centre d'étude de la vie politique (Cevipof), réalisé chaque année par l'institut OpinionWay, et désormais publié dans Le Figaro, témoigne d'une défiance historique des Français vis-à-vis de leurs institutions et de leurs représentants. En pleine crise des "gilets jaunes", la fracture est inédite : Emmanuel Macron et son gouvernement, mais aussi les députés sont touchés de plein fouet par le phénomère. Les médias, les partis politiques et les syndicats, représentants d'un ordre institutionnel, font eux aussi les frais de cette crise de confiance historique. En revanche, signe d'un besoin de proximité et d'écoute, les Français plébiscitent toujours leurs maires et les institutions qui représentent le soin et la protection - hôpitaux, écoles, armée, police.

---

LE MONDE

Les enjeux et les risques du grand débat

Un séminaire gouvernemental, réuni le 9 janvier à l'Elysée, a été consacré à la préparation du "grand débat" annoncé par Emmanuel Macron. A moins d'une semaine de son lancement, de nombreuses questions restent en suspens sur son organisation et sur l'usage des conclusions. Le périmètre des sujets évoqués ne cesse de s'élargir, et des groupes d'intérêt comme La Manif pour tous tentent d'imposer leurs propres thèmes. Après la CFDT, le Medef se plaint d'être écarté des consultations en cours et accuse l'Elysée d'avoir coupé les contacts avec les syndicats.

---

LIBERATION

Haute administration : époque opaque

Le retrait de l'organisation du grand débat de Chantal Jouanno, en raison de son salaire jugé trop élevé, relance la polémique sur les rémunérations des hauts fonctionnaires et dirigeants d'autorités indépendantes. Chantal Jouanno et ses 176 000 euros brut annuels en symbole d'une République des copains se partageant au mépris de l'intérêt général les plus beaux "fromages" du pays ? L'affaire est un peu rude pour celle qui dirigea l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) avant de devenir ministre de Sarkozy, puis sénatrice UDI et enfin présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) en mars après avoir quitté la vie politique l'année précédente. Mais le sujet est bien réel et le cocktail explosif. Face à la polémique, l'intéressée a d'ailleurs affirmé remettre la question de sa rémunération "entre les mains" de l'exécutif, avant de se retirer de l'organisation du grand débat national qui doit s'ouvrir mardi. Sa démission de la présidence de la CNDP (lire notre décryptage sur Libération.fr ) est désormais souhaitée, plus ou moins ouvertement, par une bonne partie de la macronie : "je vous mets mon ticket qu'elle ne sera plus là dans quelques semaines, et le plus tôt sera le mieux", commente un poids lourd de la majorité.

---

LES ECHOS

Comment l'industrie automobile se transforme

En Europe, Ford et Jaguar vont supprimer des milliers d'emplois. Au CES de Las Vegas, la voiture du futur se concrétise."No pain, no gain", disent les anglophones. A l'aube d'une révolution technologique majeure symbolisée par sa présence au Salon de l'électronique grand public de Las Vegas, l'automobile mondiale se retrouve plus prosaïquement prise en étau entre la fin d'un cycle de croissance de plusieurs années, la crise du diesel et la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. Cette situation exceptionnelle pousse les constructeurs à prendre des décisions radicales. Ford va réduire largement ses effectifs en Europe, un marché où il est très déficitaire. Et Jaguar Land Rover va supprimer 4.500 postes dans ses usines britanniques. Un Brexit sans accord pourrait alourdir l'addition pour l'emploi du secteur. A vrai dire, les fabricants de voitures ont l'habitude des à-coups de leur marché. Mais cette fois, ils doivent financer en même temps des investissements majeurs dans la voiture électrique ou connectée.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Retournez en haut de la page