Bonjour, Afrique

Par :  |  Mots clés : Xinhua-rubrique-Afrique
French.china.org.cn | Mis à jour le 13-12-2018

Voici notre rubrique "Bonjour, Afrique":

- - -

Gabon : les fonctionnaires rejettent la trêve sociale sollicitée par le vice-président

LIBREVILLE -- Dynamique unitaire (DU), la centrale syndicale des fonctionnaires gabonais qui a déclenché lundi une grève d'avertissement de trois jours, a rejeté mercredi la trêve sociale sollicitée par le vice-président, Pierre Claver Maganga Moussavou. L'assemblée générale de DU "vient de rejeter à l'unanimité la trêve sociale demandée par le vice-président, étant entendu qu'il n'y a pas de négociations entre nous et le gouvernement", a indiqué le secrétaire général de la centrale, Louis Patrick Mombo. L'objectif de la grève de DU est d'obtenir l'annulation des mesures d'austérité économique prises par le gouvernement en juillet dernier sous la pression, jugent les syndicalistes, des bailleurs de fonds (FMI et Banque mondiale). Ces mesures portent sur la réduction des salaires des fonctionnaires, le gel des recrutements, des avancements et des reclassements dans la fonction publique, ainsi que le gel des concours et l'augmentation de certaines taxes pour renflouer les caisses de l'Etat.

- - -

La Côte d'Ivoire réclame la restitution de ses biens culturels détenus irrégulièrement en Occident

ABIDJAN -- La Côte d'Ivoire a enclenché le processus de restitution de ses objets d'art ancestraux, estimés à près de 20.000, détenus irrégulièrement dans des musées en Occident, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré. "Dans le cadre du processus de retour de ces biens culturels mis en place avec l'Unesco et la branche africaine du Conseil international des musées, la Côte d'Ivoire a désigné deux médiateurs-réconciliateurs auprès de ces organisations et une première liste de 148 objets d'art à restituer a été transmise", a-t-il précisé. A en croire M. Touré, "au moins 50 musées en Europe et en Amérique détiennent dans leurs collections respectives environ 20.000 objets d'art d'origine ivoirienne". Il a estimé la valeur de ces biens culturels ancestraux à plus de 6.000 milliards de francs CFA (environ 10 milliards de dollars).

- - -

Centrafrique : un chef rebelle s'oppose au déploiement des FACA à Bocaranga

BANGUI -- Le chef rebelle Mahamat Abass Sidiki, leader des 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) s'est fermement opposé au déploiement des militaires des Forces armées centrafricaines dans la zone sous le contrôle de ses hommes, notamment dans la ville centrafricaine de Bocaranga. D'après la source ce mercredi, M. Sidiki a fait d'abord déguerpir les gendarmes et les policiers affectés dans la localité, avant de s'en prendre aux militaires. Dans le but de s'assurer du contrôle total de la région, a indiqué la source, M. Sidiki a déployé ses propres hommes lourdement armés qui se promènent dans les villages périphériques de Bocaranga à bord de pick-up tout terrain. Depuis lundi dernier, a ajouté la source, les hommes de Sidiki font des rotations sur l'axe Bocaranga-Bozoum et recrutent des combattants au sein de la population jeune. Parmi la population, a conclu la source, la psychose gagne du terrain du fait que la population redoutent d'éventuelles attaques de ces hommes armés.

- - -

Burundi : la "mauvaise" conception des projets est le principal obstacle à l'accès au crédit bancaire chez les jeunes chômeurs (expert)

BUJUMBURA -- La "mauvaise" conception des projets est le principal obstacle à l'accès au crédit bancaire chez les jeunes chômeurs burundais en quête d'activités rémunératrices après leurs études universitaires, a indiqué mercredi à Bujumbura dans un point de presse M. Eugène Hategekimana, expert socio-économiste, en marge d'un atelier organisé par l'ONG burundaise PARCEM (Parole et Action pour le Réveil des Consciences et Changement des Mentalités). Le taux de chômage pour les jeunes Burundais vivant en milieu urbain est de 65% contre 55% pour ceux vivant en milieu rural, a fait remarquer d'emblée l'expert. "A mon sens, les projets mal conçus dans le temps et dans l'espace par des jeunes entrepreneurs burundais constituent en eux-mêmes une entrave majeure pour l'accès au financement bancaire sous forme de crédits notamment ; d'où la nécessité de renforcer intensément la capacité de ces jeunes pour bien monter de bons projets bancables et rentables", a-t-il précisé. Là où le bât blesse aujourd'hui, a-t-il laissé entendre, c'est que beaucoup de jeunes burundais au chômage et soucieux d'entreprendre, ignorent "le moment et l'endroit" d'implantation d'un projet quelconque.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Retournez en haut de la page