Bonjour, Afrique
Voici notrre rubrique "Bonjour, Afrique":
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Le Tchad court un risque élevé de surendettement (Banque mondiale)
N'DJAMENA -- Le Tchad court un risque élevé de surendettement extérieur. Pour améliorer les perspectives de soutenabilité de sa dette, l'institution de Bretton Woods conseille de poursuivre l'apurement des arriérés, la mise en œuvre de politiques budgétaires saines et l'amélioration de la gestion de la dette. Le Tchad était fortement menacé de surendettement en août 2018. Ce pays d'Afrique centrale, dépendant du pétrole, a bénéficié d'un allégement de leur dette dans le cadre du plan en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et de l'Initiative d'allégement de la dette multilatérale. Selon la Banque mondiale, le niveau médian de la dette publique des pays d'Afrique subsaharienne a baissé après 2004, puis fortement augmenté depuis 2013. Le Tchad a connu l'une des plus fortes augmentations de la dette publique en Afrique subsaharienne, avec une hausse de 22 % entre 2013 et 2017.
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RDC: des violences enregistrées entre les militants des partis politiques au cours des campagnes électorales
KINSHASA -- Plusieurs violences sont enregistrées entre les militants et cadres des partis politiques engagés dans les campagnes électorales pour les élections législatives et présidentielles prévues le 23 décembre prochain en République démocratique du Congo (RDC). Dimanche dans la province de l'Ituri, les militants de la coalition "Lamuka", récemment créé par Jean-Pierre, Moïse Katumbi et autres figures de l'opposition pour soutenir la candidature de Martin Fayulu, ont violemment perturbé le meeting du candidat Felix Tshisekedi, accompagné de son directeur de campagne Vital Kamerhe. Ce meeting de M. Tshisekedi s'est tenue dans cette ville quelques jours seulement après le passage réussi de M. Fayulu dans le chef-lieu de l'Ituri. La majorité de la population de cette ville qui a apporté soutiens à la candidature de M. Fayulu accusent MM. Tshisekedi et Kamerhe d'avoir trahi la coalition lors de l'accord de Genève dont les deux se sont retiré quelques jours après sa signature.
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Le Nigeria confirme 15 morts et 31 rescapés dans l'effondrement d'un bâtiment
ABUJA -- Les autorités de gestion des catastrophes du Nigeria ont confirmé lundi que 15 cadavres avaient été récupérés et que 31 personnes avaient été sauvées dans les décombres d'un bâtiment de sept étages qui s'est effondré le mois dernier à Port Harcourt, principal pôle pétrolifère du pays. Ejike Martins, coordinateur de l'Agence de gestion des situations d'urgence, a déclaré que "la particularité de cet effondrement est telle que chaque étage est tombé directement sur l'autre ; la conséquence est que les débris seront enlevés petit à petit", a déclaré M. Martins lors d'une conférence de presse à Port Harcourt, également capitale de l'État de Rivers dans le sud du pays. Ce bâtiment, situé dans la zone réservée au gouvernement de cette grande ville nigériane, était en construction lorsqu'il s'est effondré il y a trois semaines. La lenteur des opérations de secours sur le site a déjà suscité de vives critiques de la part des habitants locaux.
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Burkina Faso : le président Kaboré promet d'assurer l'école dans les zones en proie au terrorisme
OUAGADOUGOU -- Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a promis lundi soir d'assurer l'école dans les régions en proie aux attaques terroristes au Burkina Faso.
"J'ai une obligation à l'endroit de tous les enfants dont la scolarité connaît des perturbations du fait des menaces terroristes qui pèsent sur eux, sur leurs parents et leurs enseignants", a déclaré le chef de l'Etat burkinabè dans un message radiotélévisé prononcé à la veille du 58è anniversaire de l'indépendance du pays. "Personne n'a le droit de s'attaquer à l'avenir de notre nation, et je veillerai à ce que l'accès de tous les enfants à l'école soit assuré sur l'ensemble du territoire national", a-t-il promis. Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à la montée de l'insécurité et des attaques terroristes sur son territoire, qui ont fait plus de 230 morts depuis cette date, selon les autorités. L'année dernière, plus de 520 établissements scolaires ont été fermés, soit près de 56 000 élèves privés de leur droit à l'éducation du fait de la menace terroriste. F
