Hausse de 26% du nombre d'enfants migrants et réfugiés en âge d'aller à l'école depuis 2000 (UNESCO)

Par :  |  Mots clés : UNESCO,Migrants,Scolarité
French.china.org.cn | Mis à jour le 21-11-2018

Le nombre d'enfants migrants et réfugiés en âge d'aller à l'école dans le monde a augmenté de 26% depuis 2000 et pourrait aujourd'hui remplir un demi-million de salles de classe, selon le Rapport mondial de suivi sur l'éducation 2019 de l'UNESCO publié mardi.

Le rapport intitulé "Migration, déplacement et éducation" a été présenté en présence de la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, à Berlin, en Allemagne. Il met en lumière les réalisations et les lacunes des pays en ce qui concerne le droit des enfants migrants et réfugiés à bénéficier d'une éducation de qualité.

Au cours des deux années qui se sont écoulées depuis la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants adoptée en 2016, les réfugiés ont manqué 1,5 milliard de jours d'école.

Malgré tout, des progrès ont été accomplis dans l'intégration des réfugiés dans les systèmes éducatifs nationaux, comme c'est le cas dans huit des dix principaux pays d'accueil des réfugiés. Parmi les champions figurent des pays à faible revenu comme le Tchad, l'Ethiopie et l'Ouganda.

"Tout le monde est perdant lorsque les migrants et les réfugiés sont privés d'accès à l'éducation. L'éducation est la clé de l'inclusion et de la cohésion. Une plus grande diversité en classe, si elle constitue un défi pour les enseignants, peut favoriser le respect de la diversité et être l'occasion d'apprendre des autres. C'est le meilleur moyen de rendre les communautés plus fortes et plus résilientes", souligne la cheffe de l'UNESCO.

La moitié des personnes déplacées de force dans le monde ont moins de 18 ans. Pourtant, dans de nombreux pays, elles sont exclues du système éducatif national. Les enfants demandeurs d'asile en détention dans des pays comme l'Australie, la Hongrie, l'Indonésie, la Malaisie et le Mexique ont un accès limité à l'éducation, lorsqu'ils ne sont pas privés d'accès à l'éducation.

Le rapport salue les investissements considérables consentis par des pays comme le Rwanda et l'Iran pour faire en sorte que les réfugiés fréquentent l'école aux côtés des nationaux. La Turquie s'est engagée à inclure tous les réfugiés dans son système éducatif national d'ici 2020, tout comme sept pays d'Afrique de l'Est. L'Ouganda a déjà tenu ses engagements en la matière.

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Source: Agence de presse Xinhua
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